Casino
Casino des Thermes
Hôtel de ville
Casino des Thermes
Auvergne-Rhône-Alpes ; Puy-de-Dôme (63) ; La Bourboule ; place de la République
Anciennement région de : Auvergne
Rochefort-Montagne
République (place de la)
1966 AE 525, 526
En ville
Théâtre
4e quart 19e siècle
1er quart 20e siècle
1891
Daté par travaux historiques
Attribution par travaux historiques ; attribution par source
Casino construit sur la rive gauche, en bordure de la Dordogne, par la Compagnie des eaux minérales en 1891. Ce casino "des Thermes", appelé aussi parfois "des Cariatides" en raison de son décor en façade, est le 2e casino de la station. Il est l'oeuvre de l'architecte parisien Léon Picard, dit Harvey-Picard. Il comprenait un grand hall avec un escalier d'honneur menant au premier étage, où était installée, en particulier, une salle de théâtre à l'italienne. Le palier du 1er étage a conservé son décor d'origine : toiles peintes en dessus de porte signées Ch. Gouin et datées 1893 et porte-lampadaires. Racheté en 1901 par Monsieur Chardon, propriétaire de l'autre casino, l'édifice change de fonction au début du 20e siècle : fin 1909, un projet pour son réaménagement (fermeture et exhaussement des terrasses pour la création de logements, fermeture des tourelles-belvédères, ajout de magasins au nord) précède sa réutilisation par la municipalité. Vers 1910, la ville rachète les deux casinos et installe dans celui-ci l'hôtel de ville (1913) , et la poste (1915). Le projet d'aménagement pour le transfert des bureaux de poste est dû à l'architecte Amable Bargeon en 1913. En 1929-1930, l'architecte Paul Neyrial dessine un projet pour l'agrandissement de la salle des fêtes et des bureaux de la mairie. Actuellement, outre la mairie, le bâtiment accueille les bureaux de l'office du tourisme ; la poste a été déplacée dans des locaux plus récents, ajoutés à l'est.
Pierre (?) ; tuf ; trachyte ; andésite ; pierre de taille ; brique ; brique et pierre à assises alternées
Tuile plate mécanique
Étage de soubassement ; rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré ; étage de comble
Voûte en berceau en anse-de-panier
Élévation ordonnancée
Toit à longs pans ; croupe ; appentis ; toit en pavillon
Escalier dans-oeuvre : escalier symétrique, en maçonnerie, sur voûte
Edifice construit essentiellement en pierre de taille de tuf, avec encadrements, chaînes d'angles et corniches en pierre de nature non déterminée. Les murs du rez-de-chaussée surélevé alternent les assises de tuf et celles de brique. Le bâtiment comporte un étage de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé, un étage carré et un étage de comble. Il possédait à l'origine des terrasses (fermées depuis les années 1910) sur ses élévations nord, est et sud. La toiture principale est à longs pans et appentis, selon le type basilical : la partie centrale à longs pans est légèrement surélevée par rapport aux appentis latéraux et forme un mur-pignon en retrait de l'élévation principale. Ce pignon est percé d'une ouverture éclairant le comble. La façade principale (côté ouest) présente une partie centrale en retrait (couverte en appentis) , flanquée de deux parties en avant-corps (couverts de longs pans à croupes). A l'opposé, côté est, s'élèvent deux tourelles carrées actuellement couvertes de toits en pavillon, mais autrefois couvertes de toits en pagode, et qui formaient belvédères. La couverture est en tuiles plates mécaniques vernissées bicolores, formant un décor géométrique de chevrons. Les baies centrales du 1er étage en façade, ouvrent sur un balcon qui repose sur des cariatides. L'escalier monumental symétrique du hall d'entrée est édifié sur voûtes en anse-de-panier, et réalisé en pierre de taille d'andésite (ou de trachy-andésite).
Sculpture ; fonderie (étudiée dans la base Palissy) ; peinture (étudiée dans la base Palissy) ; mosaïque
Cariatide ; humain fabuleux ; ornement à forme géométrique ; ornement à forme végétale ; rinceau ; fleur ; acanthe ; balustre ; candélabre ; femme ; coupe ; scène
Le balcon en façade est soutenu par 4 cariatides engainées. Le pignon qui domine, en retrait, l'élévation ouest, est orné de deux têtes de faunes barbus, de rinceaux et de motifs végétaux sculptés. Les linteaux et les garde-corps des balcons et balconnets portent un décor sculpté d'ornements géométriques ou de fleurs. Les gardes-corps et les candélabres sur balustres de l'escalier sont en fonte, ornés de rinceaux et de fleurs ouvertes ou en boutons, de tiges feuillagées et d'acanthes. Le palier du 1er étage est orné de deux figures féminines en fonte portant des canthares (porte-lampadaires) ; les frontons de porte y sont surmontés de dessus-de-portes peints sur toile représentant des scènes profanes. Le sol du hall est carrelé de mosaïques à rinceaux, signées J. Fourcade, à Perpignan.
IM63002628 ; IM63002633 ; IM63002631 ; IM63002627 ; IM63002629 ; IM63002630 ; IM63002632
Escalier ; garde-corps
Propriété de la commune
1999
© Région Auvergne - Inventaire général du patrimoine culturel
2002
Ceroni Brigitte
Dossier individuel
Région Auvergne-Rhône-Alpes - Centre de documentation du patrimoine - 59 boulevard Léon Jouhaux - CS 90706 – 63050 Clermont-Ferrand CEDEX 2 - 04.73.31.84.88