Hôtel de voyageurs
Grand Hôtel de l'Etablissement
Grand Hôtel de l'Etablissement
Auvergne-Rhône-Alpes ; Puy-de-Dôme (63) ; La Bourboule ; 70 avenue Foch
Anciennement région de : Auvergne
Rochefort-Montagne
Foch (avenue) 70
1966 AC 68
En ville
Jardin
3e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle
4e quart 20e siècle
1860
Daté par travaux historiques ; daté par tradition orale
Remploi provenant de : 63, La Bourboule
L'hôtel de voyageurs dit grand Hôtel de l'Etablissement est le premier hôtel important construit à La Bourboule ; il s'est installé à proximité immédiate de l'établissement thermal Choussy. La pose de la première pierre a lieu en 1860, et c'est la famille Choussy qui en est le maître d'ouvrage. Le maître d'oeuvre n'est pas connu. Les travaux de construction s'achèvent en 1863. Dans les années 1890-1892, des travaux d'agrandissement sont effectués, avec la construction d'un important ajout côté ouest, et la surélévation de tout le bâtiment avec un étage supplémentaire. Une travée supplémentaire, côté est, a également été ajoutée à une date indéterminée : elle accueille un commerce en rez-de-chaussée. Actuellement et depuis une époque non connue, un autre bâtiment est annexé à l'hôtel d'origine, et referme l'ensemble en L, à l'arrière sur le jardin. Les piles en trachy-andésite du portail latéral ouvrant sur le jardin ne sont pas d'origine (les premières étaient en tuf) et proviennent de l'ancienne villa, démolie, du directeur de l'établissement thermal ; elles ont été installées probablement vers 1975 (deux autres de ces piles ont été partiellement réutilisées comme pieds de tables dans le jardin).
Tuf ; moellon ; pierre de taille ; enduit ; fonte ; verre
Ardoise
Sous-sol ; rez-de-chaussée surélevé ; 2 étages carrés ; étage de comble
Élévation à travées
Toit à longs pans brisés ; croupe brisée
Escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie, suspendu ; escalier de distribution extérieur : escalier tournant, en maçonnerie
Edifice construit à l'angle de deux rues, ouvrant en façade principale sur l'avenue, et en élévation postérieure sur un jardin. Il était composé à l'origine d'un bâtiment à 7 travées, avec un rez-de-chaussée surélevé, 2 étages carrés et un étage de comble sur un sous-sol semi-enterré, éclairé par des soupiraux côté avenue. Il était alors couvert d'un toit à longs pans et croupes brisés, en ardoise. Actuellement, l'édifice comprend une travée supplémentaire côté est, et un ajout en arrondi à 3 travées côté ouest, avec des tourelles en surplomb à la jonction avec l'ancien bâtiment. Un étage supplémentaire a également été ajouté, portant le nombre de niveaux supérieurs à 3 étages carrés et un étage de comble. La toiture, toujours couverte d'ardoise, a donc été transformée, et consiste aujourd'hui en un longs pans brisés à pignon couvert, à l'est, et en une croupe ronde bordée d'une partie en terrasse sur l'ajout ouest. Des lucarnes percées dans le brisis éclairent actuellement l'étage de comble, alors qu'il n'existait qu'une seule lucarne centrale à l'origine. La première construction est en moellons de tuf (dit pierre de La Bugette) enduits, alors que l'ajout ouest et ses tourelles ont été réalisés en pierre de taille apparente de tuf. Les encadrements d'ouvertures, bandeaux et corniches sont également en pierre de taille de tuf. Une aile en retour, à l'arrière sur le jardin, fait aujourd'hui partie de l'hôtel : les sorties en rez-de-jardin de cette aile sont abritées par un portique couvert, à structure métallique (colonnettes et poutrelles en fonte). L'escalier principal de l'hôtel d'origine est un escalier suspendu en pierre, tournant à retours avec jour. A l'arrière du bâtiment, un escalier tournant en pierre permet de descendre au jardin depuis une véranda (à structure en fonte et vitrage) située à l'arrière de la salle à manger du rez-de-chaussée.
Céramique
Fleur ; palmette ; flamant
L'aile nord en retour du bâtiment principal a des dessus de portes décorés de panneaux de céramique à motifs de fleurs et palmettes en relief. Entre ces portes, deux grands panneaux en carreaux de céramique émaillée représentent des échassiers au bord de l'eau (flamants, ...).
Propriété privée
1999
© Région Auvergne - Inventaire général du patrimoine culturel
2002
Ceroni Brigitte
Dossier individuel
Région Auvergne-Rhône-Alpes - Centre de documentation du patrimoine - 59 boulevard Léon Jouhaux - CS 90706 – 63050 Clermont-Ferrand CEDEX 2 - 04.73.31.84.88