Établissement thermal
Les Grands Thermes
Établissement thermal dit Les Grands Thermes
Auvergne-Rhône-Alpes ; Puy-de-Dôme (63) ; La Bourboule ; boulevard Georges-Clemenceau
Anciennement région de : Auvergne
Rochefort-Montagne
Georges-Clemenceau (boulevard)
1966 AE 1
En ville
4e quart 19e siècle ; limite 19e siècle 20e siècle
1er quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle
1876 ; 1899
Daté par source ; daté par travaux historiques
Attribué par source ; attribué par travaux historiques
La construction des Grands Thermes de 1ère classe est envisagée lors de la constitution de la nouvelle Compagnie des eaux minérales de La Bourboule, en 1875. Le projet est confié à l'architecte clermontois Agis-Léon Ledru. La construction de l'établissement est prévue par tranches successives. Les 1ers travaux commencent en 1876 et se poursuivent en 1877. Leur achèvement est annoncé avant l'été 1877 et la 1ère saison thermale débute le 12 juillet 1877. Mais même en 1879, seule une moitié de l'édifice projeté est ouverte au public, et le grand vestibule d'accès aux galeries n'est pas terminé. En 1888 encore, seule une moitié du projet est en service. En décembre 1899, les architectes parisiens Albert Beaudouin et Alfred Etesse emportent le 1er prix du concours pour l'agrandissement de l'édifice. L'inauguration des Grands Thermes n'a lieu qu'en 1904, presque 30 ans après le commencement des travaux. En 1905 puis en 1910, d'autres agrandissements sont réalisés (salles d'inhalations, buanderie) au centre des thermes. En 1911 les installations sont en partie modernisées. En 1925, l'architecte clermontois Louis Jarrier redessine quelques éléments du décor et du mobilier : boiseries de la caisse de l'établissement, décors de céramique, ... En 1930, l'établissement dispose de 5 300 m². Tous les agrandissements intérieurs se font au détriment des deux cours intérieures, par évolutions successives ; l'architecte parisien Dufour finit par les aménager entièrement dans les années 1960-1970. A cette période, les espaces intérieurs sont rénovés, vraisemblablement par le même architecte : les anciens décors peints sont recouverts de peinture, des galeries sont couvertes de faux plafonds ; le mobilier, en particulier la buvette centrale, est modernisé. A l'extérieur, la presque totalité du décor sculpté de l'entrée principale est supprimée, probablement à la même époque.
Tuf ; trachyte ; andésite ; moellon ; pierre de taille ; enduit
Tuile plate mécanique ; zinc en couverture
Sous-sol ; rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré
Coupole ; voûte d'arêtes ; voûte en berceau segmentaire ; charpente métallique apparente
Toit à longs pans ; pignon couvert ; pignon découvert ; croupe ; appentis ; toit à deux pans ; toit en pavillon ; dôme circulaire
Edifice à rez-de-chaussée surélevé et 1 étage carré, conçu à l'origine comme un quadrilatère partagé en son milieu par le corps transversal de l'entrée et composé de galeries ouvertes sur 2 cours intérieures situées de part et d'autre de ce corps de bâtiment. A l'origine, plan et volumes sont symétriques. Les galeries sont de type "basilical" : les espaces de circulation émergent en partie centrale comme des nefs à fenêtres hautes coiffées de longs pans, flanquées par des espaces plus bas couverts d'appentis. 4 petits dômes aux angles et un plus important sur l'entrée nord couronnent l'édifice. La construction est essentiellement en moellons de tuf (dit pierre de La Bugette) , enduits ou non, ou en pierre de taille de tuf (élévation est, ainsi que chaînes, encadrements de baies, corniches, ...). Les solins sont en pierre de taille de trachy-andésite. Les couvertures sont en tuile plate ou écailles de zinc (dômes). La buvette centrale est couverte d'une coupole. Les cabines (bains, douches) étaient autrefois couvertes de voûtes en berceau segmentaire ou d'arêtes, et les galeries de voûtes en mitre. La galerie centrale a gardé sa charpente métallique apparente.
Sculpture ; peinture
Tête ; ornement à forme architecturale ; enfant ; grotesque
Antéfixes à têtes humaines autour des dômes. Ancien décor du portail nord à colonnes, pilastres et tympan orné (enfants s'abreuvant à une source). Peintures intérieures (disparues) inspirées des fresques pompéiennes et des grotesques.
Remanié
Propriété d'une société privée
1999
© Région Auvergne - Inventaire général du patrimoine culturel
2002
Ceroni Brigitte
Dossier individuel
Région Auvergne-Rhône-Alpes - Centre de documentation du patrimoine - 59 boulevard Léon Jouhaux - CS 90706 – 63050 Clermont-Ferrand CEDEX 2 - 04.73.31.84.88