Pont

Dénomination de l'édifice

Pont

Titre courant

Pont

Localisation

Auvergne-Rhône-Alpes ; Puy-de-Dôme (63) ; Mons

Précision sur la localisation

Oeuvre située en partie sur la commune : Ris ; Anciennement région de : Auvergne

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Randan

Lieu-dit

Pont de Ris

Références cadastrales

1835 B non cadastré

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

Isolé

Nom du cours d'eau traversant ou bordant l'édifice

Allier (l')

Nom de l'édifice

Ensemble du génie civil

Références de l'édifice de conservation

IA63000973

Siècle de la campagne principale de construction

2e quart 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1844

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Auteur de l'édifice

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source

Personnalités liées à l'histoire de l'édifice

Orléans Eugène-Adélaïde-Louise, d', dite : Madame Adélaïde (personnage célèbre)

Description historique

En 1844, Adolphe Boulland, ingénieur civil à Paris, se porte adjudicataire des travaux de construction d'un pont, destiné à remplacer le bac, sur le tracé de la voie conduisant à Ris et rejoignant la route royale n° 106 de Moulins à Nîmes sur la rive droite de l'Allier. Deux documents indiquant l'emprise et les mesures de l'édifice sont signés par A. Monestier, ingénieur à Ambert. L'ouvrage, bâti à hauteur du confluent de l'Allier et de la Dore, est élevé sur le modèle des ponts suspendus en fil de fer mis au point entre 1822 et 1824 par Marc Seguin. Ce type de construction, plus économique que le pont en pierre, est depuis 1831 encouragé par le ministère du Commerce et des Travaux Publics de Louis-Philippe. L'ingénieur Boulland se charge des travaux de construction en contrepartie du droit de perception du péage pour une durée de 74 ans et 6 mois et reçoit une subvention de 80 000 francs. L'ouvrage est achevé en septembre 1845. Le promoteur du pont collabore certainement avec un architecte du domaine de Randan car les matériaux et le style néogothique adoptés pour la construction sont identiques à ceux employés peu de temps auparavant pour l'édification du rendez-vous de chasse de Maulmont, dépendance du domaine de Randan située en bordure de cette voie, près du village de Saint-Priest-Bramefant. Le chiffre d'Adélaïde d'Orléans est par ailleurs porté sur la construction. L'ouvrage a été détruit vers le milieu du 20e siècle pour être remplacé par un pont adapté à la circulation automobile.

Matériaux du gros-œuvre

Béton ; brique ; bois ; fer

Commentaire descriptif de l'édifice

Le pont comptait deux travées : les câbles de fer, auxquels était suspendu le tablier, passant par un seul pylône au centre de l'ouvrage. Le tablier, en bois, comprenait une voie charretière de 2, 20 mètres de large et deux trottoirs de moins de 0, 90 mètre. La longueur totale entre les deux culées s'élevait à 153 mètres. Les deux culées et le pylône central, composé de deux tourelles reliées par un arc brisé aplati, étaient élevés en béton et revêtus d'un appareil losangé de briques rouges et noires. Les parties maçonnées de l'édifice, pastichant un ouvrage défensif, étaient dotées de créneaux, mâchicoulis et échauguettes.

Technique du décor des immeubles par nature

Sculpture

Indexation iconographique normalisée

Monogramme

Description de l'iconographie

Le monogramme d'Adélaïde d'Orléans, timbré d'une couronne, est sculpté sur la clef de l'arc de la pile centrale.

État de conservation (normalisé)

Détruit

Statut juridique du propriétaire

Propriété publique

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2001

Copyright de la notice

© Région Auvergne - Inventaire général du patrimoine culturel

Date de rédaction de la notice

2003

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Bardy Jean-Yves

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Sous-dossier

Adresse du dossier Inventaire

Région Auvergne-Rhône-Alpes - Centre de documentation du patrimoine - 59 boulevard Léon Jouhaux - CS 90706 – 63050 Clermont-Ferrand CEDEX 2 - 04.73.31.84.88