Moulin à farine ; huilerie ; usine de tabletterie
Usine de manches de couteaux
Usine de tabletterie Chambon, puis Dozolme
Moulin à farine et huilerie, puis usine de tabletterie (usine de manches de couteaux) Chambon, puis Dozolme
Auvergne-Rhône-Alpes ; Puy-de-Dôme (63) ; Celles-sur-Durolle
Anciennement région de : Auvergne
Puy-de-Dôme
Saint-Rémy-sur-Durolle
Moulin-Planche
2006 BC 84, 85, 133, 138
En écart
Semaine (la)
Logement ; bief de dérivation ; atelier de fabrication
2e quart 17e siècle
2e quart 20e siècle
1643
Porte la date
D'après l'enquête orale, ce moulin aurait servi de moulin à farine et de huilerie. Le site aurait été la propriété de l'Hôpital de Thiers avant d'être racheté en 1932 par la famille Chambon, fabricants de manches de couteaux en bois de pays et en bois des îles. L'usine est gérée successivement par Lucien Chambon de 1932 à 1976, puis par ses fils retraités en 1999. A cette date, Alain Dozolme, leur ancien ouvrier prend la tête de l'entreprise. Il travaille seul dans ces locaux jusqu'en août 2002, date à laquelle il déménage dans une usine récemment construite. Roue hydraulique verticale (étudiée IM63002819). 8 employés dans les années 1970.
Moellon ; granite
Tuile mécanique
Étage de soubassement ; rez-de-chaussée surélevé
Toit à longs pans ; appentis
Énergie hydraulique ; roue hydraulique verticale ; produite sur place ; énergie électrique ; achetée ; moteur électrique
Le site comprend trois bâtiments accolés les uns aux autres. Le logement occupe la partie centrale. Le bâtiment autrefois occupé par un moulin à farine est vide, la fosse dans laquelle se trouvait la turbine a été comblée. L'eau y arrivait par un bief souterrain passant dans la cour devant le logement. L'usine de tabletterie occupe le troisième bâtiment. On y accède par le rez-de-chaussée surélevé ou par l'étage de soubassement (inscription sur le linteau de la porte : A. P 1643). Les machines de production se trouvaient dans ces deux pièces. Un atelier en appentis a été construit contre l'usine, il abritait la scie à ruban. La roue hydraulique (étudiée) est contre le mur pignon. Le bief de dérivation, long de plus d'1 kilomètre, comprend 3 vannes à proximité de l'usine : la première, en bois, ferme le déversoir, les deux autres sont métalliques ; elles contrôlent l'arrivée d'eau sur la goulotte de la roue et dans l'ancien bief enterré. Dans la cour derrière les bâtiments subsistent des aménagements liés à la teinture des manches : on trouve cinq cuves dont une s'insère dans un massif maçonné à la base duquel un foyer est aménagé. Les autres sont d'anciennes cuves pour faire cuire le cochon. Il existe également une étuve utilisée pour faire sécher les manches. Il s'agit d'une sorte de four construit en longueur : le foyer était alimenté par de la sciure de bois que l'on poussait avec un outil à long manche appelé "rouable", les manches étaient placés sur une sole en briques. A l'extérieur se trouve également un tonneau de polissage, alimenté en eau par une goulotte en bois reliée à celle de la roue hydraulique.
Établissement industriel désaffecté
IM63002819
Machine énergétique (étudiée dans la base Palissy)
Propriété privée
2002
© Région Auvergne - Inventaire général du patrimoine culturel ; © Ville de Thiers ; © Communauté de communes de la Montagne thiernoise
2006
Henry Anne ; Journaix Axelle
Dossier individuel
Région Auvergne-Rhône-Alpes - Centre de documentation du patrimoine - 59 boulevard Léon Jouhaux - CS 90706 – 63050 Clermont-Ferrand CEDEX 2 - 04.73.31.84.88