Coutellerie Bourgade, puis Dumas, puis Forges de la Durolle, puis Gauvin, puis de la Durolle - Gauvin et Cie

Dénomination de l'édifice

Coutellerie ; grosse forge

Appellation d'usage

Coutellerie Bourgade, puis Dumas, puis grosse forge Forges de la Durolle, puis Gauvin, puis de la Durolle - Gauvin et Cie

Titre courant

Coutellerie Bourgade, puis Dumas, puis Forges de la Durolle, puis Gauvin, puis de la Durolle - Gauvin et Cie

Localisation

Auvergne-Rhône-Alpes ; Puy-de-Dôme (63) ; La Monnerie-le-Montel ; rue des forges

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Auvergne

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Puy-de-Dôme

Canton

Saint-Rémy-sur-Durolle

Adresse de l'édifice

Forges (rue des)

Références cadastrales

1989 AE 348, 349, 355 à 359

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Nom du cours d'eau traversant ou bordant l'édifice

Durolle (la)

Partie constituante non étudiée

Cour ; atelier de fabrication ; atelier de conditionnement ; bureau d'entreprise ; magasin industriel ; bief de dérivation ; logement patronal ; vestiaire

Siècle de la campagne principale de construction

Limite 19e siècle 20e siècle ; 3e quart 20e siècle

Commentaires concernant la datation

Daté par source ; daté par tradition orale

Auteur de l'édifice

Description historique

Cette coutellerie, connue sous le nom d'usine du chinois, sera bâtie à la fin du 19e siècle début 20e siècle. Elle appartient successivement aux familles Bourgade et Dumas (Achille). Claude Dumas dirige l'affaire en 1914. L'usine s'illustre au cours de la Première Guerre mondiale par la fabrication de baïonnettes, d'éperons et de sabres de guerre. En 1937, elle devient la propriété de Messieurs Gauvin et Dauphant, se spécialise dans l'estampage et prend les noms de " Forges de la Durolle " puis " Forges Gauvin ". En 1967, la société change à nouveau de raison sociale et devient " Forges de la Durolle - Gauvin et Cie ". En 1973, une première extension du site est effectuée avec la construction d'une ligne de bâtiments sur pilotis surplombant la rivière Durolle. En 1974 : seconde extension du site avec la création de bâtiments le long de la voie ferrée. En 1980, Thuillier Minel, qui possède déjà une usine d'estampage à La Clayette (71) , rachète la société. En 1981, un second site de production est en cours de construction dans la zone industrielle de Racine à La Monnerie-le-Montel. En 1985, le groupe des " Forges Stéphanoises " rachète Thuillier Minel et dès 1986, une part importante de l'activité est délocalisée sur ce site nouvellement construit. Au début des années 1990, la production est abandonnée, le site est désaffecté. Les archives de l'entreprise ont été détruites. En 1944, l'usine fabrique des pièces de précision par estampage, ne dépassant pas les 400g. En 1965, elle fabrique des pièces estampées pour différents secteurs de l'industrie. En 1990, la société qui réalise 1 500 000 pièces par mois, est spécialisée dans la fabrication par forgeage de pièces en acier, destinées au secteur automobile (tripodes, bielles, boîtiers, mâchoires). Production en 1990 : pièces estampées à chaud de 0, 05 kg à 6 kg. 1912 : 40 ouvriers. 1951 : 21 à 50 employés. 1944 : 50 employés. 1956 : 60 employés. 1960 : 101 à 200 employés. 1988-1989 : 180 personnes.

Matériaux du gros-œuvre

Moellon ; granite ; brique ; métal

Matériaux de la couverture

Tuile mécanique ; tôle ondulée

Typologie de plan

Plan allongé

Description de l'élévation intérieure

2 vaisseaux ; 2 étages carrés ; étage de comble

Typologie de couverture

Toit à longs pans

Source de l'énergie utilisée par l'édifice

Énergie hydraulique ; produite sur place ; énergie électrique ; achetée

Commentaire descriptif de l'édifice

Le site est délimité au nord par la voie de chemin de fer et à l'est et au sud par la rivière Durolle. Deux longs corps de bâtiment renferment sur cour les ateliers de fabrication et de conditionnement, les bureaux, les vestiaires, le magasin. Le premier longe la rue des forges et est accolé à l'est à un immeuble de 2 étages qui abrite le logement patronal. Le second longe la Durolle. Ces bâtiments sont en moellons de granite et sont couverts d'un toit à deux pans. Les baies vitrées sont visibles de la cour. Les piédroits des encadrements des baies sont en brique, les baies sont surmontées d'un linteau métallique. Surface du site : 6042 m2 ; surface bâtie : 4421 m2.

État de conservation (normalisé)

Établissement industriel désaffecté

Typologie de la zone de protection

Parc naturel régional

Statut juridique du propriétaire

Propriété d'une société privée

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2006

Copyright de la notice

© Région Auvergne - Inventaire général du patrimoine culturel ; © Ville de Thiers ; © Communauté de communes de la Montagne thiernoise

Date de rédaction de la notice

2006

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Journaix Axelle

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Auvergne-Rhône-Alpes - Centre de documentation du patrimoine - 59 boulevard Léon Jouhaux - CS 90706 – 63050 Clermont-Ferrand CEDEX 2 - 04.73.31.84.88