Coutellerie
Usine d'articles en matière plastique Dauphant ; Usine de chaussures des Etablissements Jean Dauphant et Plastic Auvergne
Usine d'articles en matière plastique ; usine de chaussures
Coutellerie, puis usine d'articles en matière plastique Dauphant, puis usine de chaussures des Etablissements Jean Dauphant et Plastic Auvergne
Auvergne-Rhône-Alpes ; Puy-de-Dôme (63) ; Celles-sur-Durolle
Anciennement région de : Auvergne
Puy-de-Dôme
Saint-Rémy-sur-Durolle
Sarraix (les)
1982 AO 91, 131, 220 à 226, 265, 266, 311 à 317, 323 à 328, 330, 333 à 342
En écart
Cour ; atelier de fabrication ; atelier de conditionnement ; logement patronal ; logement d'ouvriers ; magasin industriel
1er quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle ; 4e quart 20e siècle
1917 ; 1962 ; 1975
Daté par source
Cette coutellerie a été fondée par Jean Dauphant (1888-1980) qui installe un atelier de fabrication en sous-sol de sa maison d'habitation construite en 1917. L'affaire se développe rapidement, dans les années 1930, avec une grosse production en série d'articles de table inoxydable et d'articles moulés par injection. Cette usine se spécialise dans la fabrication de manches de couteaux moulés en bakélite et incrustés indémanchables, et de peignes moulés par injection. En 1946, il imagine la fabrication de chaussures en plastique à base de chlorure de polyvinyle. A cette date, les établissements Jean Dauphant et Plastic Auvergne sont créés. Plastic Auvergne assure la production et la commercialisation des produits Dauphant. L'activité coutelière est abandonnée dans les années 1950. L'usine est agrandie à plusieurs reprises à partir de 1962 lorsque l'entreprise de coutellerie familiale se transforme en fabricant de chaussures avec un modèle unique composé d'une semelle en plastique dur et transparent sur laquelle sont fixées des lanières. Cette sandale, à la marque de la " Sarraizienne ", porte le nom de "méduse" dans les années 1980. Elle connut un succès immédiat en France et en Afrique occidentale française. Symbole de loisirs, elle devient la chaussure de plage et des congés payés. A partir des années 1970, l'entreprise diversifie sa production et fabrique des tapis de voiture et d'intérieur à partir du recyclage des déchets impropres pour la chaussure. Elle lance aussi une gamme de produits chaussants en plastique (bottes, bottillons, sabots de jardin, chaussures de sécurité) pour des secteurs divers (pêche, chasse, travail, loisirs...). Elle possède plusieurs sites de production, dont un, implanté à Ris (Puy-de-Dôme) , un autre à Abidjan (Côte d'Ivoire) et un dernier, à Tunis (Plastic Tunisie). En 2003, l'entreprise est liquidée, les machines de production sont vendues. Production 2002 : 3, 4 millions de paires de chaussures. Production de 1946 à 1996 (cinquantenaire de l'entreprise) : 250 Millions de paires de chaussures soit 200 000 tonnes de matière plastique. Expédition dans près de 80 pays. 1929-1934 : 100 ouvriers. 1956 : 45 employés et 36 ouvriers à domicile. 1959 : 180 employés et 100 ouvriers à domicile. 1960 : 240 employés et 350 ouvriers à domicile. 2003 : 200 personnes. Existence d'un fonds d'archives privées.
Métal ; ciment ; béton ; moellon
Tuile mécanique ; verre en couverture ; ciment amiante en couverture ; béton en couverture
3 vaisseaux ; sous-sol ; 2 étages carrés
Shed ; terrasse ; toit à longs pans ; toit à deux pans
Énergie électrique ; achetée
Il s'agit d'un ensemble très vaste de 20 000 m². La maison patronale a été prolongée à l'ouest, puis on a construit une aile en retour pour accueillir les débuts de l'injection pendant l'entre-deux guerres. Un vaste atelier en sheds est édifié (1962-1963) par-delà un bâtiment rectangulaire utilisé pour les ateliers de piqûre et de confection des produits chaussants. Il est prolongé (avant 1975) par un bâtiment rectangulaire à deux pans (emballage, conditionnement) , aujourd'hui effondré, qui était couvert d'une toiture en fibrociment. L'usine s'étend (1975) avec la construction d'un entrepôt de 12 mètres de hauteur (11 m sous ferme) destiné au stockage de près d'un million de paires. Au sud du site, des logements ont été construits pour le personnel, comprenant une série de 4 maisons individuelles, avec 4 ensembles formés de 2 maisons mitoyennes, et un immeuble. Situé dans le virage, un autre bâtiment couvert d'un toit en sheds était destiné au traitement des déchets.
Établissement industriel désaffecté
Parc naturel régional
Propriété privée
2006
© Région Auvergne - Inventaire général du patrimoine culturel ; © Ville de Thiers ; © Communauté de communes de la Montagne thiernoise
2006
Journaix Axelle
Dossier individuel
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