Église paroissiale
Saint-Laurent
Église paroissiale Saint-Laurent.
Nouvelle-Aquitaine ; Pyrénées-Atlantiques (64) ; Morlanne ; CD 946
Arzacq-Arraziguet
CD 946
1827 A2 685, 686, 687 ; 1988 A3 461
En village
Motte
13e siècle ; 3e quart 14e siècle ; 16e siècle ; 17e siècle ; 1er quart 20e siècle
Daté par source
Eglise construite sur une motte de faible hauteur (env. 1m 60) à l'extrémité nord de l'agglomération. L'édifice est attesté dès le 10e siècle. En l'absence de document concernant la chapelle castrale, on s'interroge toujours sur son emplacement. Il semblerait toutefois que 2 agglomérations diffuses se soient constituées initialement, l'une au sud au devant de la motte, l'autre autour de l'église. Les parties les plus anciennes de l'édifice remontent au 13e siècle, notamment la tour-clocher rectangulaire à l'ouest dotée de créneaux, que l'on peut rapprocher de la tour dite de Monréal à Sauveterre-de-Béarn. Durant le 3ème quart du 14e siècle, lorsque Gaston III Fébus construit le château fort pour son demi-frère Arnaud-Guilhem, d'importants travaux ont lieu simultanément à l'église : il enserre en quelque sorte l'édifice primitif dans une enveloppe défensive supplémentaire et l'appareil de galet se substitue à la pierre de taille dans les parties hautes. L'église ne peut donc pas être le résultat d'un plan d'ensemble préconçu et les aménagements furent réalisés au fur et à mesure des nécessités, notamment au cours des guerres de Religion, en 1569, en Béarn, où l'édifice devient temple. Il est rendu au culte catholique après l'intervention de Louis XIII en Béarn, vers 1620. Au 17e siècle, des fenêtres gothiques furent bouchées au sud et un portail fut construit. Un riche mobilier fut installé. En 1911, des restaurations ont altéré des éléments de fortifications de l'église, jugés inutiles : créneaux, merlons, meurtrières et chemin de ronde intérieur au sommet de la muraille.
Calcaire ; pierre de taille ; tuile en gros oeuvre ; galet ; appareil mixte ; enduit
Tuile plate ; ardoise
Plan allongé
1 vaisseau
Voûte d'ogives
Toit à l'impériale ; toit polygonal ; flèche polygonale ; toit en pavillon ; croupe polygonale
Escalier hors-oeuvre : escalier en vis, en maçonnerie ; escalier demi-hors-oeuvre : escalier en vis, en maçonnerie
Eglise fortifiée orientée dotée d'une massive tour-clocher de plan rectangulaire au nord-ouest (toit en pavillon) , d'une tour circulaire à l'angle sud-ouest (toit polygonal) et d'une tour polygonale au sud-est (flèche polygonale). La nef unique à trois travées se termine par une abside à pans coupés (croupe polygonale). Au niveau de la deuxième travée au sud, le portail en avant-corps est surmonté d'un toit à l'impériale couvert d'ardoises en écaille. Voûtes d'ogives dans la nef, les trois chapelles au nord et dans l'abside. Dans les trois tours, pierre de taille à la base, galets disposés en feuilles de fougère et tuile en gros oeuvre. Tours sud-est et sud-ouest dotées chacune d'un escalier en vis en pierre menant aux combles.
Restauré
1911/04/04 : classé MH
IM64002709 ; IM64002768 ; IM64002769 ; IM64002702 ; IM64002706 ; IM64002705 ; IM64002793 ; IM64002707 ; IM64002703 ; IM64002704 ; IM64002770 ; IM64002708 ; IM64002828
À signaler
Propriété publique
1996
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
1996
Pécheux Barbara
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37