Église paroissiale
Saint-Jacques-le-Majeur
Église paroissiale Saint-Jacques-le-Majeur
Nouvelle-Aquitaine ; Pyrénées-Atlantiques (64) ; Urrugne
Pyrénées-Atlantiques
Hendaye
Béhobie
En ville
3e quart 19e siècle
1856
Daté par source
Attribution par source
En 1856, approbation d'un projet de l'architecte Besson, d'Hendaye, pour l'érection d'une nouvelle église (datation et attribution par source) ; exécution des travaux en 1858. Erection de l'église en succursale par Napoléon III en 1859 ; en même temps, l'empereur offre 20000 francs pour agrandir l'édifice nouvellement bâti par la construction de deux chapelles latérales formant transept : les travaux sont exécutés 1860. Fourniture en 1897 de verrières figurées par Gustave-Pierre Dagrant, maître-verrier à Bordeaux (datation et attribution par signature) , et en 1940 de verrières à personnages par l'atelier Mauméjean Frères, de Paris et Hendaye (datation et attribution par signature). Après 1950, un petit toit de tuiles remplace la flèche du clocher en ardoises, après son effondrement partiel le 8 mai 1945.
Moellon ; enduit
Tuile creuse
Plan en croix latine
1 vaisseau
Voûte en berceau plein-cintre ; lambris de couvrement ; fausse voûte d'ogives
Toit en pavillon ; toit à longs pans ; pignon découvert ; croupe polygonale
Situé dans le quartier (hameau) de Béhobie, sur une parcelle de surface moyenne et irrégulière, l'édifice est érigé sur un plan en croix latine. Il comprend un vaisseau puis se compose d'un clocher-porche, d'une nef et de deux chapelles latérales formant transept-haut. Le plafond présente une voûte en berceau plein-cintre, des lambris de couvrement ainsi qu'une fausse voûte d'ogives, révélant un style néo-gothique, le tout recouvert de tuiles creuses sur un toit en pavillon couvrant le clocher, un toit à longs pans sur la nef, et un toit à croupe polygonale sur le chevet. Les chapelles latérales présentent des pignons découverts. De nombreux contreforts scandent les murs. Un petit et élégant escalier de distribution extérieur tournant élevé contre le clocher, permet l'accès direct à une galerie intérieure à deux étages. Les ouvertures oblongues en plein cintre comportent des verrières figurées. Sur le linteau de la petite porte sud donnant sur le clocher-porche, l'inscription suivante est gravée : "Cette église a été agrandie aux frais de l'Empereur - 1860".
Vitrail
Restauré
Propriété publique
1991 ; 2009
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
1997 ; 2009
Maisonnave Jean-Philippe ; Padrino Hervé ; Gauthier Marina
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37