Maison forte
De maître
Maison Larramendia
Maison ; ferme
Maison forte, puis maison de maître, actuellement ferme Larramendia
Nouvelle-Aquitaine ; Pyrénées-Atlantiques (64) ; Juxue
Iholdy
Iholdy
Larramendia
1832 B1 267 ; 1946 B1 252
Isolé
Fossé ; lavoir ; four à pain ; étable ; fenil ; pigeonnier
14e siècle (?) ; 15e siècle (?)
17e siècle ; 19e siècle
Larramendia est citée dans les archives du royaume de Navarre datant de 1249, 1365 ("larramendy") et 1412 ("la salle de larramendi") en tant que maison noble. La construction date sûrement de la fin du Moyen Âge, 14e siècle ou 15e siècle. Au 17e siècle, l'édifice est transformé en maison de maître. Il est agrandi de moitié vers le sud-ouest, comme le prouvent le changement d'appareil et les chaînes d'angles visibles sur les élévations sud-est et nord-ouest. Dans cette nouvelle construction d'esprit classique, les ouvertures sont principalement des croisées non moulurées, réparties régulièrement. L'élévation antérieure est ordonnancée. La maison forte est également restaurée à cette occasion, et équipée de croisées à appui mouluré. Au 19e siècle, il semblerait que la vocation agricole l'emporte : Larramendia devient une ferme. Une porte charretière à linteau de bois est aménagée dans le mur sud-est de la maison forte, à l'emplacement d'une porte plus ancienne, datant sûrement de l'origine du bâtiment. Il ne subsiste d'elle qu'un piédroit percé d'un trou de bâcle, visible depuis l'intérieur. De nouvelles ouvertures sont percées. Des dépendances sont construites dans l'ancien parc.
Calcaire ; moyen appareil ; moellon
Tuile creuse ; tuile plate
2 étages carrés
Toit à longs pans ; pignon couvert ; croupe ; appentis ; toit en pavillon
Escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour, en charpente
Situé près d'un coude de la Bidouze, à proximité de voies de communication, l'édifice est en position dominante et conserve des traces de fossés. Il présente également des éléments architecturaux défensifs certains. Outre l'épaisseur importante des murs atteignant 1, 3 mètres, l'élévation postérieure nord-ouest est équipée d'une meurtrière chanfreinée au niveau du rez-de-chaussée, aujourd'hui murée. Depuis l'intérieur uniquement, on s'aperçoit que le mur sud-ouest est le plus élevé. Ce qui prouve que la maison forte était plus élancée originellement. L'ensemble de la construction, de plan rectangulaire orienté sud-est/nord-ouest, se développe sur deux étages carrés. Elle est surmontée d'un toit à longs pans et croupe, recouvert de tuiles creuses. L'édifice d'origine se caractérise par un moyen appareil de calcaire. Deux contreforts, en élévation latérale droite, montent jusqu'au premier étage. L'unique demi-croisée, murée, est située en élévation postérieure ouest, près d'une meurtrière, au niveau du rez-de-chaussée. Dans l'axe de la porte d'entrée est, à l'intérieur, un escalier tournant à retours sans jour, en charpente, dessert les étages. La partie rajoutée postérieurement est en moellons de calcaire. Les murs ont une épaisseur de 1, 3 m en moyenne. Les dépendances, dispersées dans le parc, sont massives. Le four à pain est sous un toit à longs pans et pignon couvert, de même que la grange-étable. La bergerie est couverte d'un toit à croupe et d'un appentis en tuiles plates mécaniques. Un pigeonnier est surmonté d'un toit en pavillon recouvert de tuiles plates, traitées en écailles de poisson. Un lavoir est situé à proximité.
Restauré
Propriété privée
2000
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel ; (c) Conseil général des Pyrénées-Atlantiques
2000
Pécheux Barbara
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37