Maison forte
Maison Donaazia
Ferme
Maison forte, actuellement ferme Donaazia
Nouvelle-Aquitaine ; Pyrénées-Atlantiques (64) ; Juxue
Iholdy
Iholdy
Donaatia
1832 A1 225 ; 1946 A1 157
Isolé
Fossé ; étable ; fenil ; bergerie ; remise agricole
14e siècle
19e siècle ; 2e moitié 20e siècle
Donaazia est la contraction moderne de Donagarazi, traduction basque de Sainte Engrâce. La construction date de la fin du Moyen Âge, du 14e siècle probablement. Donaazia est mentionnée dans les archives du royaume de Navarre en 1268 ("santa gracia") , 1378 ("senta gracie dostavares") et 1412 ("la salle de sante gracie") , en tant que maison noble. L'édifice, transformé en logis, a été restauré au 19e siècle. À cette occasion, des ouvertures ont été percées. En 1968, la toiture a été refaite et les murs ont été abaissés. Une pièce récente est adossée à l'élévation nord. L'ancienne maison forte se situe au centre d'une propriété dont elle constitue le logis depuis le 19e siècle. Les domestiques et métayers de Donaazia habitaient dans la maison voisine, du 17e siècle, faisant aujourd'hui office de bergerie et de remise. Une bergerie, datée 1832, est située dans la cour. La carte de Cassini mentionne une chapelle en plus de la maison forte et du logis du 17e siècle. Il n'en subsiste aucune trace.
Calcaire ; moyen appareil ; enduit
Tuile creuse ; tôle ondulée
1 étage carré
Toit à longs pans ; pignon couvert
Escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour, en charpente
Donaazia est construite sur une éminence de terre, à proximité d'un coude de la Bidouze et de voies de communication. Les anciens fossés qui la ceinturent sont encore visibles. La construction présente également des éléments architecturaux défensifs. Les murs ont une épaisseur moyenne de 80 centimètres. À l'intérieur, on constate qu'une meurtrière à ébrasement intérieur est percée dans le mur nord, au niveau du rez-de-chaussée. En partie murée, elle n'est pas visible depuis l'extérieur en raison d'une construction postérieure adossée à l'élévation nord. Sur la même élévation, on observe une porte à linteau sur coussinets. Le rez-de-chaussée est divisé en deux parties égales par une cloison maçonnée, dans laquelle a été creusé un bénitier en pierre. Le dos, légèrement incurvé, se termine par un arc brisé gothique. Une ouverture à ébrasement intérieur est percée dans l'élévation ouest, à 1, 50 mètres environ du sol. La maison forte, de plan rectangulaire, se compose d'un étage carré et d'un comble. Les murs sont en moyen appareil de calcaire, masqués par un enduit épais. Un toit à longs pans et pignon couvert, en tuiles creuses, s'est substitué au toit à croupe recouvert d'ardoises. Dans l'axe de la porte d'entrée située à l'est, un escalier tournant à retours sans jour, en charpente, dessert l'étage carré. Il occupe l'angle nord-ouest de la construction. La pièce adossée à l'élévation nord est couverte d'un toit plat. Dans la cour, l'ancien logis des métayers se présente sous la forme courante dans cette aire d'étude d'une ferme tripartite surmontée d'un toit à longs pans et pignon couvert, en tôle ondulée. La bergerie possède une toiture identique, en tôle également.
Restauré
Propriété privée
2000
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel ; (c) Conseil général des Pyrénées-Atlantiques
2000
Pécheux Barbara
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37