Chapelle
Saint-Sauveur d'Iraty
Chapelle Saint-Sauveur d'Iraty
Nouvelle-Aquitaine ; Pyrénées-Atlantiques (64) ; Mendive
Saint-Jean-Pied-de-Port
Saint-Sauveur
1840 D1 12 ; 1989 D1 24
Isolé
Calvaire monumental
12e siècle
2e quart 18e siècle ; 19e siècle ; 20e siècle
1727
Porte la date
Oxoby-Indart Jean (commanditaire)
La chapelle Saint-Sauveur d'Iraty, de fondation romane, est mentionnée au 12e siècle, au 13e siècle sous le nom de Sanctus Salvador juxta Sanctum Justum et vers 1460 sous le nom de Sent-Saubador. La présentation à cette chapelle appartenait au commandeur d'Apat Ospitalea, qui, lui-même, relevait de celui d'Irissarry (Ordre de Malte). La première restauration connue a lieu dans le 2e quart du 18e siècle, à la demande de Jean Oxoby-Indart, curé de Béhorléguy, comme l'indique la date portée 1727 sur la clé de l'arc en plein-cintre de la porte ouest, accompagnée de l'inscription "INDART". L'édifice semble avoir été partiellement repris à cette occasion. On constate un élargissement de la nef vers l'ouest, ainsi que deux contreforts au sud. L'intérieur de la chapelle semble avoir subi des remaniements. Au 20e siècle, une petite pièce sous appentis est construite au sud, contre la sacristie.
Calcaire ; grès ; petit appareil
Ardoise ; tôle ondulée
Plan allongé
1 vaisseau
Lambris de couvrement ; charpente en bois apparente
Toit à longs pans ; pignon couvert ; croupe ; croupe ronde ; appentis
La chapelle possède un plan allongé à vaisseau unique. Elle est constituée de deux niveaux, le premier semi-enterré, le second pratiqué sous le comble, aménagé. La toiture est à longs pans et pignon couvert à égout retroussé, en ardoises. La chapelle se termine à l'est par une abside semi-circulaire couverte d'un toit à croupe ronde. Au sud, la sacristie, perpendiculaire à la nef, est couverte d'un toit à croupe. La petite pièce sous appentis qui lui est accolée est en tôle ondulée. Les murs du corps principal sont en petit appareil de calcaire majoritaire et de grès. Au sud, au nord et à l'est, des ouvertures romanes sont conservées, étroites et hautes, chanfreinées. Les linteaux, évidés dans leur partie inférieure, sont en un plein-cintre. Au sud, une fenêtre porte sur le chanfrein du plein-cintre un décor de boules en bas-relief. La porte sud donne accès à la partie semi-enterrée de l'édifice. La nef, peu décorée, est équipée d'un niveau de tribunes à l'ouest. La porte ouest, légèrement surélevée, mène au comble aménagé où la charpente est apparente. A l'extérieur, un chemin de croix ceinture l'édifice. Les treize premières stations du chemin de croix extérieur se présentent sous la forme d'un fût de colonne galbé monté sur un socle, supportant un dé de pierre. L'ensemble est en calcaire. Sont gravés sur le dé le numéro de la station, le nom "ESTACIONEA" et un "lauburu". La dernière station se présente sous la forme d'une croix monumentale érigée sur une plate-forme, à l'écart de l'édifice. Elle possède un décor sculpté représentant la crucifixion sur le côté latéral droit et un décor de soleil stylisé ou d'ostensoir sur le côté opposé. Elle est datée 1805 sur la face.
Restauré
Propriété de la commune
2000
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel ; (c) Conseil général des Pyrénées-Atlantiques
2000
Pécheux Barbara
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37