Église paroissiale
Assomption-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie
Église paroissiale de l'Assomption-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie
Nouvelle-Aquitaine ; Pyrénées-Atlantiques (64) ; Bustince-Iriberry
Saint-Jean-Pied-de-Port
Bustince
1841 A3 300, 301 ; 1988 A3 260, 261
En village
Milieu du Moyen Age
Fin du Moyen Age ; 17e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle ; 20e siècle
L'église et son cimetière sont en position dominante par rapport au village et à proximité d'une tour médiévale. Construit entre le 11e siècle et le 13e siècle, l'édifice a conservé son plan allongé à vaisseau unique et chevet plat. Il existait une ouverture au nord-ouest, murée, dont ne subsiste que l'appui chanfreiné. Les autres fenêtres sud sont postérieures. L'église semble avoir été restaurée au 14e siècle ou au 15e siècle. La porte ouest en arc brisé semble être de cette époque. Une nouvelle campagne de restauration a lieu au 17e siècle ou au début du 18e siècle. Est-ce à cette époque ou bien à la fin du Moyen Age que les murs sont repris en moyen appareil de calcaire ? La sacristie appartient à cette campagne moderne, de même que les fenêtres au sud. L'église est légèrement restaurée aux 19e et 20e siècles. Des stèles discoïdales datant pour certaines du 17e siècle sont conservées dans le cimetière.
Calcaire ; grès ; moellon ; moyen appareil ; appareil mixte ; pan de bois ; enduit partiel
Tuile creuse
Plan allongé
1 vaisseau
Toit à longs pans ; pignon couvert ; pignon découvert ; appentis
L'église, de plan allongé à vaisseau unique, est surmontée d'un toit à longs pans se terminant à l'est par un chevet plat sous pignon couvert, à l'ouest par un pignon découvert contre lequel vient s'appuyer un clocher-tour. Seule la sacristie est crépie. Deux fenêtres en plein-cintre formant abat-voix sont percées à l'ouest du clocher et du pan de bois est localisé en partie supérieure. L'ensemble est couvert d'un toit à deux pans en tuiles creuses. Un porche sous appentis précède l'entrée. Il abrite des dalles funéraires et des fragments de stèles tabulaires en remploi. Une sacristie sous un toit à deux versants est accolée à l'élévation nord-est de l'édifice. La porte de la sacristie est surmontée d'un Christ en croix. On observe sur les autres élévations des reprises nettes : au nord et à l'est, la moitié inférieure du mur est en moyen appareil de grès, la moitié supérieure en calcaire. Au sud, le moyen appareil de calcaire est localisé sur la partie ouest, le grès en partie est. On observe sur les élévations du moyen appareil de calcaire et de grès, avec, en élévation latérale sud notamment, de nombreuses marques de tâcherons, que l'on retrouve à l'ouest, au-dessus de la porte. Le chevet conserve une ouverture verticale étroite chanfreinée à ébrasement extérieur, portant une marque de tâcheron. On trouve au sud deux ouvertures identiques à celle, chanfreinée, du chevet.
Restauré
Propriété de la commune
2000
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel ; (c) Conseil général des Pyrénées-Atlantiques
2000
Pécheux Barbara
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37