Chapelle
Notre-Dame de Socorri
Chapelle de Socorri
Chapelle de Socorri
Nouvelle-Aquitaine ; Pyrénées-Atlantiques (64) ; Urrugne ; rue Notre-Dame de Socorri
Urrugne (commune)
Hendaye
Notre-Dame de Socorri (rue)
1831 D2 278 ; 2008 AT 7
En ville
1er quart 18e siècle (?) ; milieu 18e siècle ; 3e quart 18e siècle ; 2e quart 19e siècle ; 20e siècle
1750
Date portée
Jean Fourcade, historien local, propose le début du 18e siècle pour la fondation de la chapelle de Socorri (appelée aussi chapelle de Notre-Dame-du-Bon-Secours, au moins jusqu'au début du 19e siècle) , en se basant sur l'érection des chapelles de Notre-Dame d'Urona à Bidart (1704) et de Notre-Dame de Sarrance à Guéthary (1728). Elle apparait en 1750 puis en 1768 dans les archives communales (Documents divers et Comptes des Maires-abbés, en dépôt à la mairie) et sur la carte Cassini vers 1772. Toujours selon Jean Fourcade, la chapelle est détruite en 1793. Elle est reconstruite vers 1830, puis restaurée à diverses reprises, en 1847, 1954, 1986, etc. (archives communales, Délibérations, en dépôt à la mairie). La date portée de 1750 (correspondant à la première mention trouvée dans les archives) ainsi que l'inscription "Ama Socorrikoa" (Notre Dame de Socorri en basque) apparaissant sur le socle en pierre qui surplombe le pignon de la façade, ont été sculptés à la fin du 20e siècle. A cette même époque, un remaniement a fait disparaître l'enduit de la façade laissant les pierres à nu et par la même occasion, l'inscription en basque disposée sur le fronton : "Ama Socorricoa otoits egizu guretzat" ("Notre Dame de Socorri, priez pour nous") , que l'on peut encore lire sur une photo du début du 20e siècle. Le tableau représentant la Vierge et l'Enfant qui orne l'intérieur de la chapelle aurait été récupéré, selon la tradition orale, du couvent des Récollets de Ciboure, lors de sa fermeture en 1791. De nombreuses stèles discoïdales ornées de motifs solaires sont dispersées autour de l'édifice et marquent les tombes des victimes de l'épidémie de choléra en 1855.
Calcaire ; moellon ; enduit
Tuile creuse
Plan allongé
1 vaisseau
Élévation ordonnancée
Toit à longs pans ; pignon découvert
Située en écart du bourg, dans une parcelle de surface moyenne et régulière, la chapelle est cpnstruite selon un plan allongé aux dimensions réduites : 8m 80 de long sur 5m 90 de large. Elle présente un vaisseau et une élévation ordonnancée percée d'une ouverture unique : une large baie libre formant un arc brisé surbaissé encadré par des pierres de taille. Les murs latéraux présentent chacun une petite ouverture encadrée par des pierres de taille également. Les murs gouttereaux et postérieur sont enduits tandis que le mur pignon de la façade révèle les pierres qui le constituent. Le pignon lui-même supporte sur ses crossettes deux potiches, sur ses deux redents deux statues d'anges et sur son faîte, une statue de la Vierge, posée sur un socle en pierre portant l'inscription "Ama Socorrikoa" (Notre Dame de Socorri en basque) ainsi que la date 1750. Le faîte du mur postérieur est surmonté d'un clocher-mur à une baie de petites dimensions, orné de trois boules en pierre et d'une croix métallique. L'intérieur de la chapelle présente un autel mural orné d'un tableau représentant la Vierge et l'enfant Jésus qui, armé d'une croix, transperce un serpent. Couvert par des tuiles creuses, le toit à longs pans coiffe le mur pignon découvert de la façade. La chapelle de Socorri s'intègre harmonieusement dans l'ensemble architectural de la commune. Elle est un lieu de pèlerinage lors des fêtes mariales.
Plan massé
Remanié
À signaler
Propriété de la commune
2008
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
2009
Gauthier Marina ; Harté-Lasserre Pierre-Jean
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37