Kiosque
Kiosque à musique
Kiosque à musique des allées Leclerc, actuellement au Jardin Massey
Occitanie ; Hautes-Pyrénées (65) ; Tarbes ; rue Massey
Hautes-Pyrénées
Tarbes
Massey (rue)
2011 AV 298
En ville
Jardin botanique ; jardin public
IA65000424
1er quart 20e siècle
3e quart 20e siècle
1904
Daté par source ; daté par travaux historiques
Remploi provenant de : 65, Tarbes
Les jardins de la 2de moitié du 19e siècle favorisent les rencontres et la vie sociale. L'habitude est prise de se retrouver au jardin public pour assister à des concerts (fanfares locales, formations symphoniques...). Dans le Jardin Massey, lieu de divertissement consacré par la société bourgeoise, le besoin se fait sentir de centraliser ces manifestations autour d'une scène de concert qui permette aux musiciens d'être vus du public. Le 8 octobre 1904, le Conseil municipal vote la mise en place d'un kiosque qui restera découvert pour raisons d'économie, et parce qu'il restera "ombragé par les arbres qui l'entoureront". On pourrait en déduire que le couronne de pins maritimes qui entoure le kiosque est postérieure à son aménagement. Toutefois, ils sont déjà d'une bonne hauteur en 1913 si l'on en juge par la carte postale (ADHP, 5 Fi 440/270). Les plans du kiosque, signés par l'architecte voyer Lartigue, sont conservés aux Archives départementales des Hautes-Pyrénées (ADHP, 2 O 2217) : ils montrent un soubassement en béton de ciment armé selon le procédé Hennebique et Cie, doublé à l'extérieur d'un opus incertum de moellons de schistes jointoyés, un garde-corps en fer forgé au dessin de style néoclassique, à rosaces. Courant 20e siècle, des travaux sont réalisés pour aménager des toilettes publiques dans le soubassement du kiosque. En 1967, ce kiosque va être totalement rénové et remplacé par celui des allées Leclerc, édifié en juillet 1887 (ADHP 2 O 2217) et détruit en 1967 en raison du déplacement du monument aux morts. Le soubassement est transformé, l'opus incertum disparaît, toute la structure métallique supérieure est réadaptée. Une restauration récente de la toiture du kiosque a impliqué une entaille délicate d'un des pins qui ayant été plantés trop proches, sont venus progressivement enserrer la couverture de l'édicule.
Béton ; schiste ; brique ; maçonnerie ; fer
Zinc en couverture ; fer en couverture
Plan centré
Entresol ; rez-de-chaussée surélevé
Fausse voûte à cantons ; lambris de couvrement ; charpente métallique apparente
Élévation à travées
Toit polygonal
Escalier de distribution extérieur : escalier droit, en maçonnerie
Le kiosque à musique du Jardin Massey est situé à l'extrémité de la vaste esplanade qui s'étend devant la façade méridionale du musée. En position décentrée, il n'occulte pas la vue de la demeure depuis le jardin. Le kiosque est lui-même enserré dans une couronne de pins qui le dépasse à présent de quatre fois sa hauteur. De plan octogonal, il se compose d'un niveau d'entresol, d'une dalle de scène, et d'un couvrement reposant sur des colonnettes. La dalle de scène est établie sur un soubassement en marbre blanc, percé de nombreuses ouvertures carrées assurant l'éclairage et l'aération des toilettes publiques aménagées en entresol. Un garde-corps en fonte ouvragée, ornée de motifs composites dans le style éclectique (volutes, palmettes, as de pic...) suit les pans coupés de la dalle, reliés par des balustres. Chaque balustre se prolonge en une fine colonnette en fonte d'environ 6 à 7 m de hauteur, à fût cannelé en candélabre, qui supporte la partie centrale de la toiture. De plan octogonal également, cette dernière est constituée d'une charpente métallique à structure rayonnante composée de voutains masqués par un lambris de couvrement. A la périphérie du couvrement central, débordant largement au-dessus du socle de la dalle, une suite de berceaux segmentaires d'allure festonnée recouverts de lambris, jouent le rôle d'abat-sons. Le toit en pavillon octogonal est couvert de plaques en zinc, lequel vient aussi recouvrir le festonnage des abat-sons de ceinture. Un système habile de collecte des eaux de pluie utilise pour leur évacuation les colonnettes qui se terminent à leur base par un motif en équerre faisant gargouille. Une frise en fonte à décor de cercles souligne les arceaux internes de la charpente métallique. Une frise en fonte plus ouvragée, à décor de volutes, souligne la bordure extérieure festonnée des abat-sons, tandis qu'un ornement en fonte en forme de lyre décore l'arc externe de chaque feston. Hormis la finesse d'exécution du garde-corps, des colonnettes, des frises et des abat-sons de ceinture, l'édicule est souligné par une discrète polychromie faisant contraster le blanc du marbre, le vert sombre des fontes peintes, le blanc cassé des lambris et le gris métallisé de la toiture.
Ferronnerie ; fonte
Cercle ; volute ; entrelacs ; rinceau ; colonne ; balustre ; lyre ; candélabre
Garde-corps : entrelacs, rinceaux, balustre ; colonnettes : candélabre ; frises : cercle, volute
1992/06/2 inscrit MH
Restes du cloître de l'abbaye de Saint-Sever-de-Rustan, remonté dans le jardin public: classement par arrêté du 9 octobre 1890 ; façades et toitures du musée Massey: inscription par arrêté du 29 octobre 1975 ; jardin y compris la serre métallique de 1880, la statuaire et le kiosque: inscription par arrêté du 2 juin 1992 ; serre: classement par arrêté du 27 juillet 1995.
Arrêté
À signaler
Propriété de la commune
Ouvert au public
2015
(c) Inventaire général Région Occitanie ; (c) Conseil départemental des Hautes-Pyrénées
2015
Fournier Claire
Sous-dossier
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47