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Plateforme ouverte du patrimoine

Jardin de la Villa Fould, actuellement Parc Chastellain

Désignation

Dénomination de l'édifice

Jardin

Appellation d'usage

De la Villa Fould

Destination actuelle de l'édifice

Parc Chastellain

Titre courant

Jardin de la Villa Fould, actuellement Parc Chastellain

Localisation

Localisation

Occitanie ; 65 ; Tarbes ; 2 rue du 4 septembre

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Hautes-Pyrénées

Canton

Tarbes

Adresse de l'édifice

4 septembre (rue du) 2

Références cadastrales

2014 BP 206

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Pièce d'eau ; goulette de jardin ; butte artificielle ; serre

Nom de l'édifice

Demeure

Références de l'édifice de conservation

IA65000577

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

Milieu 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1850

Commentaires concernant la datation

Datation par travaux historiques

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par travaux historiques

Personnalités liées à l'histoire de l'édifice

Fould Achille (commanditaire)

Description historique

Achille Marcus Fould commence en 1839 l'acquisition d'un vaste ensemble de terrains (50 ha) comprenant prairies et haras, qu'il complète en 1845 par l'achat de la maison de style chalet dont il confie la restauration en 1847 à l'architecte parisien Jules-Louis Bouchot. Celui-ci se fait représenter localement par Jean-Jacques Latour qui est aussi l'architecte de Placide Massey. Les travaux ont lieu entre 1851 et 1854, et sont exactement contemporains du projet de Massey. L'emprise au sol des constructions est visible sur le plan d'alignement de la ville dès 1859, mais le jardin n'y est pas dessiné. Son irrigation était assurée par un savant quadrillage de fossés fonctionnant avec vannes et écluses, qui prenaient l'eau en amont dans le canal occidental. Un des fossés traversait le jardin d'est en ouest pour rejoindre un autre fossé qui longeait le chemin de l'Ormeau après avoir alimenté le domaine Bel-Air. Destinée en priorité à alimenter le haras et les écuries, cette eau profitait aussi aux ornements du jardin (pièce d'eau, canal de jardin). Une réception somptueuse est donnée en l'honneur de l'Empereur Napoléon III et de son épouse en août 1859 : des jeux d'eaux agrémentent alors le jardin devant le chalet (cascades, ruisseaux...). On trouvait dans le parc, hormis les haras et les écuries, une serre et les logements du gardien et du gérant. Le parc était entouré de murs de clôture en "opus spicatum" (lits alternés de galets disposés en "fougère"). Par delà cette clôture, la vue sur les Pyrénées constituait un des principaux attraits. Un dessin de 1874, de facture naïve, donne une idée du plan adopté. Il restitue même les grands massifs de fleurs bombés très en vogue sous Napoléon III En 1978, la Ville de Tarbes achète la villa et son parc pour une surface de plus de 20 ha, afin d'aménager la "zone de l'Ormeau". La réhabilitation du parc est entreprise en 1981 à l'initiative du maire, Paul Chastellain, à qui le parc sera dédié après son décès en 1983. En 2008, la municipalité accueille le siège du Parc national des Pyrénées dans une partie des anciennes dépendances rénovées. Le domaine Fould sera morcelé entre 1992 et 2006 pour la réalisation de projets d'urbanisme (construction de logement).

Description

Matériaux du gros-œuvre

Galet ; maçonnerie

Typologie de plan

Jardin irrégulier

Typologie du couvrement

Partie d'élévation extérieure

Jardin de niveau ; jardin accidenté

Couverts ou découverts du jardin de l'édifice

Groupe d'arbres ; pelouse ; rocaille de jardin

Commentaire descriptif de l'édifice

La composition générale reste fidèle à celle du 19e siècle : une allée de ceinture, une allée médiane, un canal de jardin au dessin sinueux aboutissant à une pièce d'eau. Un relief virtuel, aménagé dans l'angle sud-est du terrain, est prétexte à l'émergence d'une cascade qui vient alimenter le canal de jardin. Celui-ci traverse le terrain du sud-ouest au nord-ouest pour s'épanouir en une pièce d'eau qui occupe le centre de la pelouse située face à la demeure. Quelques arbres remarquables (cèdres, séquoïa, chênes...) témoignent encore de la palette végétale d'origine. De nouvelles plantations ont été réalisées, les massifs de fleurs bombés ont été remplacés par des pelouses. Le jardin ne dispose aujourd'hui d'aucun mur de clôture à l'exception de l'angle nord-ouest, près de la loge de conciergerie. Sur le côté est du jardin subsiste une longue allée cavalière bordée de platanes, vestige de l'ancien domaine Fould avec ses haras.

Technique du décor des immeubles par nature

Sculpture (étudiée dans la base Palissy)

Indexation iconographique normalisée

Instrument de musique ; accordéon

Description de l'iconographie

Instrument de musique : le soufflet du bandonéon, représentation symbolique du Tango

Commentaires d'usage régional

Jardin irrégulier ; jardin de collection

Protection et label

Référence aux objets conservés

IM65002618

Intérêt de l'édifice

À signaler

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Conditions d'ouverture au public

Ouvert au public

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2014

Date de rédaction de la notice

2014

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Fournier Claire

Typologie du dossier

Sous-dossier

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47

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Les abords de la pièce d'eau.
Les abords de la pièce d'eau.
© Inventaire général Région Occitanie ; © Conseil départemental des Hautes-Pyrénées
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Le cours d'eau aménagé dans le parc.
Le cours d'eau aménagé dans le parc.
(c) Inventaire général Région Occitanie
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