Maison
Villa Marie-Louise
Occitanie ; Hautes-Pyrénées (65) ; Bagnères-de-Bigorre ; Jacques Soubielle (rue) 14
Hautes-Pyrénées
Haute-Bigorre (La)
Jacques Soubielle (rue) 14
2019 AE 216
En ville
1er quart 20e siècle
1902
Daté par source
Attribué par source
Aucune construction ne figure à cet emplacement dans les cartographies locales anciennes, y compris en 1890. Probable villa de villégiature, cette habitation est édifiée pour le compte de Mme Arramond, née Louise Domec, vraisemblablement parente par alliance de la sculptrice Odette Arramond (auteur de monuments Art déco dans les Hautes-Pyrénées, notamment de celui érigé en hommage à Pierre Lamy de la Chapelle à La Mongie). Les plans et les élévations sont composés en 1902 par l’architecte montpelliérain Léopold Carlier, qui avait à Bagnères le lycée Victor Duruy quelques années plus tôt. Dans ses plans de la villa, il indique le nom Marie-Louise dans un cartouche disposé sur la façade principale. Il semble que la commanditaire, veuve de Pierre Arramond et décédée en 1904 à l’âge de 53 ans, n’est profité que peu de temps de cette construction.
Enduit ; moellon ; pierre de taille
Ardoise
Plan rectangulaire régulier
Étage de soubassement ; rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré ; étage de comble
Élévation à travées ; élévation ordonnancée
Toit à longs pans
Située non loin des allées des Coustous, cette demeure obéit au modèle du chalet éclectique de villégiature, quoique moins exubérante que d'autres réalisations. Les préoccupations de l'urbanisme moderne et la soumission aux conventions académiques se manifestent à travers le respect scrupuleux de l'alignement, l'ordonnancement des façades et le soin réservé à la modénature. Courant dans l'architecture du tournant du 19e siècle, le plan rectangulaire est prolongé par un avant-corps présentant un pignon percé d'une baie. L'édifice se déploie sur un soubassement destiné aux espaces utilitaires puis un rez-de-chaussée, un étage et un niveau de combles dédiés aux espaces d'habitation, selon l'organisation habituelle des demeures bourgeoises du Second Empire et de la Troisième République. Les encadrements de baie, surmontés d'arcs surbaissés, sont en pierre de taille blanche contrastant avec l'enduit des élévations. Les matériaux et techniques de construction témoignent des pratiques locales (moellon, enduit, ardoises), mais la couverture est toutefois dépourvue des traditionnelles lucarnes en chien assis remplacées ici par des baies dans les pignons.
Architecture éclectique
Propriété privée
2019
(c) Inventaire général Région Occitanie ; (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour
2019
Delpech Viviane
Dossier individuel
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47