POP

Plateforme ouverte du patrimoine

Chapelle Saint-Roch

Désignation

Dénomination de l'édifice

Chapelle

Vocable - pour les édifices cultuels

Saint-Roch

Titre courant

Chapelle Saint-Roch

Localisation

Localisation

Occitanie ; 65 ; Azereix

Canton

Ossun

Références cadastrales

2014 D 243

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En écart

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

17e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1653 ; 1654 ; 1695 ; 1877

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Description historique

Généralement, les chapelles dédiées à saint Roch sont à mettre en relation avec une période d’épidémie, principalement de peste. Afin de préserver leurs habitants, en accomplissement d’un vœu ou en remerciement d’avoir été épargnées par le mal, les communautés édifient ainsi dès le 16e siècle de petits oratoires dédiés au saint de Montpellier. Atteint de cette maladie, ce dernier put en réchapper et apparaît donc comme un intercesseur privilégié. Protecteur des hommes, saint Roch l’est aussi des animaux qu’il doit préserver des épizooties. Placée en avant des pâturages et bois communaux, la chapelle d’Azereix était le cadre de bénédictions des troupeaux. Dans les années 1950 on y conduit toujours les bêtes le 16 août pour ces cérémonies. A cette époque, la parcelle de la chapelle est clôturée afin de contenir, autant que possible, les nombreux animaux et particulièrement les vaches. La mise en place de ce petit lieu de culte pourrait être rattachée, selon l’abbé Francez, à l’épidémie de peste de 1653 - 1654. Au début de l’année 1654 en effet les premiers cas apparaissent à Tarbes puis d’autres sont signalés à Bernac-Dessus, Séméac, Odos et Momères. La paroisse d’Azereix semblant épargnée, la construction de la chapelle pourrait donc être l’accomplissement d’un vœu des habitants. Les terres sur lesquelles elle est implantée appartiennent à la communauté, elle est dotée et entretenue par des habitants et les édiles. La première mention connue de la chapelle remonte à 1695. Le 24 juillet, les consuls d’Azereix dotent la fondation d’une pièce de terre de 14 journaux, dénommée Cujola. Dans le questionnaire relatif à l’état des paroisses (1783), le curé précise qu’on y chantait messe et vêpres le jour de la fête du patron. Toutefois, depuis une récente décision de Mgr de Lorry (1er mars 1782), « on n’y dit plus qu’une messe pour entretenir la dévotion du peuple, sans en fêter le jour ». La décision de l’évêque est peut être motivée par le manque d’entretien des lieux. Dans les années 1786-1787 l’édifice fait en effet l’objet de travaux de « rétablissement » assez conséquents : maçonnerie, menuiserie, mise en place d’une cloche. Dans les années 1870, la chapelle est en mauvais état : lambris et menuiseries dépourvus de peinture, murs lépreux, autel de bois dégradé et tableau représentant saint Roch déchiré. Dans sa séance du 9 novembre 1877, le conseil municipal, après avoir déjà évoqué la question, décide la restauration de l’oratoire conformément à un devis rédigé la veille. Le chantier est ouvert les dix premiers jours de décembre. Les travaux de maçonnerie sont exécutés par Jean Douste, maçon d’Azereix, la peinture du lambris et des menuiseries, de couleur bleue, par le sieur Ubert, d’Ossun. Menvielle, sculpteur à Tarbes, fournit l’autel avec sa garniture (croix et chandeliers), et la statue de saint Roch en terre cuite. D’autres travaux d’entretien auraient été conduits après la première guerre mondiale par la municipalité et le chanoine Mac.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Grès ; enduit

Matériaux de la couverture

Ardoise

Typologie de plan

Plan allongé

Typologie de couverture

Toit à plusieurs pans

Commentaire descriptif de l'édifice

A l’ouest de l’église paroissiale, au croisement de plusieurs chemins, s’élève une chapelle dédiée à saint Roch. Ce petit oratoire, précédé d’une belle allée d’arbres, a conservé son cadre champêtre. Il s’agit d’une petite construction de plan rectangulaire (8 mètres par 5 mètres), couverte d’une toiture en bâtière formant auvent en pignon. Le toit est surmonté d’une croix mais ne possède plus de clocheton (ce dernier a dû exister si l’on en croit les archives). L’édifice est largement ouvert sur l’esplanade gazonnée qui le précède par une porte flanquée de deux fenêtres garnies de barreaux de bois. Les encadrements des ouvertures, aux linteaux en anse de panier, sont en pierre de Lourdes. Outre les deux fenêtres de la façade, deux petites baies sont percées dans les murs latéraux.

État de conservation (normalisé)

Bon état ; restauré

Protection et label

Intérêt de l'édifice

À signaler

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2016

Date de rédaction de la notice

2017

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Rouvray Thibaut de

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47

La chapelle dans son environnement.
La chapelle dans son environnement.
(c) Conseil départemental des Hautes-Pyrénées ; (c) Inventaire général Région Occitanie
Voir la notice image