Château fort
Château dit Petit-Arnsbourg ou Petit-Arnsberg
Château fort dit Petit-Arnsbourg ou Petit-Arnsberg
Grand Est ; Bas-Rhin (67) ; Obersteinbach
Anciennement région de : Alsace
Wissembourg
Schlossberg
1990 I
Isolé
1er quart 14e siècle (?) ; 4e quart 15e siècle
1494
Selon l'étude de Jean-Michel Rudrauf, le château est attesté depuis 1316, lorsque Frédéric (Fritzmann) de Wasigenstein, son probable bâtisseur, en fit oblation à l'abbé de Wissembourg. A cette époque remonte la tour-logis et l'escalier taillé sur le flanc est du piton sud. A l'extinction des Wasigenstein mâles, en 1359-1360, Jean d'Ochsenstein prit possession du château. Il fut ensuite investi d'une partie de celui-ci, l'autre étant revenue à une descendante des Wasigenstein. Le château fut engagé, en 1420, à la famille des Lichtenberg. C'est elle qui lui donna le qualificatif de petit, pour le distinguer d'un autre de ses châteaux portant le même nom. La date 1494, gravée près d'une porte de la basse cour, est sans doute contemporaine des travaux de transformation du château auxquels se rattachent la construction de la tour rectangulaire est et l'ensemble des aménagements de cette zone. Ces travaux sont vraisemblablement dûs aux Adelsheim qui avaient alors le château en arrière-fief des Deux-Ponts-Bitche. Le château, fort incommode et vétuste fut probablement abandonné dès le 16e siècle.
Grès ; moyen appareil
Château semi-troglodytique occupant l'extrémité sud d'un rocher gréseux, dominant la vallée du Steinbach et le village. Le château, isolé au sommet d'un véritable piton, est séparé de sa basse cour par une brèche dans le rocher, partiellement retaillée, abritant le fossé large de 4, 50 m. Ce fossé était fermé à l'ouest par un mur (dont subsiste une partie) et abritait côté sud des écuries (?) , côté nord une construction en appentis (traces d'ancrages sur les 2 parois). De la basse cour, au nord, subsistent l'accès depuis le nord-est, les ancrages, creusés dans le grès, de bâtiments en pan de bois, et, taillés dans le rocher, des escaliers et portes, un vestibule et une petite pièce flanquée du millésime 1494. L'accès au château, sur le piton sud, est commandé par une tour rectangulaire à 3 faces appareillées (nord, est et sud) contre le rocher. L'ancien accès à la tour a disparu, remplacé par un escalier moderne. A ce niveau de la tour, se situent une salle creusée dans le rocher, ancien corps de garde (?) , et le départ de l'escalier (du flanc est du piton). Celui-ci est creusé dans le rocher ainsi que des portes et une salle. Au sommet subsiste une crête rocheuse, orientée nord-sud, qui a été intégrée à la tour-logis. Celle-ci épousait les contours du piton. Elle avait un rez-de-chaussée et 2 étages. La citerne à filtration subsiste, creusée dans le rocher, ainsi que le mur aveugle nord du logis, du côté de l'attaque et une niche à banquettes creusée dans la crête. Côté est a été découvert la base d'un poêle en terre cuite, de la fin du 15e siècle, dont des carreaux sont conservés dans une collection privée de même que des cruches trouvées dans la citerne (étudiés dans la base Palissy).
Château troglodytique
Vestiges
1898/12/06 : classé MH ; 1930/02/16 : classé MH
1930 : confirmation du classement dans le J. O.
IM67012303 ; IM67012304 ; IM67012301 ; IM67012302
À signaler
1999
© Inventaire général
2000
Parent Brigitte ; Fritsch Emmanuel
Dossier individuel
AOI ; architecture militaire
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