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Plateforme ouverte du patrimoine

Parc du Sulzbad

Désignation

Dénomination de l'édifice

Parc

Précision sur la dénomination de l'édifice - hors lexique

Parc d'établissement thermal

Titre courant

Parc du Sulzbad

Localisation

Localisation

Grand Est ; Bas-Rhin (67) ; Wolxheim ; 47 route de Soultz-les-Bains

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Alsace

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Molsheim

Lieu-dit

Canal (le)

Adresse de l'édifice

Soultz-les-Bains (route de) 47

Références cadastrales

2000 07 190

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En écart

Nom du cours d'eau traversant ou bordant l'édifice

Mossig

Partie constituante non étudiée

Allée ; chapelle ; fontaine ; bassin

Nom de l'édifice

Établissement thermal du Sulzbad

Références de l'édifice de conservation

IA67009294

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

1er quart 18e siècle ; 2e quart 19e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

4e quart 20e siècle

Commentaires concernant la datation

Datation par travaux historiques

Auteur de l'édifice

Personnalités liées à l'histoire de l'édifice

Mehler François Joseph (commanditaire) ; Wenger Marie Philippe Joseph (commanditaire)

Description historique

Jusqu'au 18e siècle, la maison de bains est entourée de fossés en eau reliés par un chenal à la Mossig, rivière longeant la parcelle. Les jardins sont cités pour la première fois sur un plan de 1738 : ce ne sont que des carrés de plantations dans l'enclos semi-circulaire formé par les fossés. C'est à partir du 19e siècle que le Sulzbad s'agrandit grâce aux propriétaires François Joseph Mehler puis Marie Philippe Joseph Wenger. La création paysagère se fait plus précise et un jardin de style paysager est créé. Les descriptions de différents guides nous renseignent sur ces nouveaux travaux. A la fin du 19e siècle, le parc du Sulzbad est composé d'une pelouse, de bosquets et de cabinets de verdure. On apprend dans une chronique de la Société d'Horticulture du Bas-Rhin datant de 1859 que le jardin possède une partie rocheuse où de nombreuses plantes "pétrophiles" poussent. Ehrhard en 1877 décrit également un labyrinthe en mamelon planté d'une charmille près de la Mossig. Aucun plan ne nous précise le tracé de ce nouvel aménagement qui était sans doute un belvédère «limaçon» hélicoïdal. La présence d'une chapelle, ou de plusieurs chapelles successives, en l'honneur de Saint Amand est soulignée par quelques auteurs. A partir de 1870, le propriétaire suivant Georges Carbenier va se charger d'animer les lieux notamment avec l'illumination des jardins le soir par des lampions ou des "feux de Bengale." Louis Gademann sera le dernier propriétaire malheureux du Sulzbad dès 1900 : un incendie en 1913 ravage le bâtiment thermal, puis le site tombe peu à peu en désuétude. A l'abandon à partir des années 1920, il fait l'objet de projets de plusieurs entreprises, mais aucun de ces projets de commercialisation de l'eau n'aboutira.

Description

Typologie de plan

Jardin irrégulier

Partie d'élévation extérieure

Jardin de niveau

Couverts ou découverts du jardin de l'édifice

Arbre isolé ; pelouse ; salle de verdure ; groupe d'arbres

Commentaire descriptif de l'édifice

Après une longue période d'abandon au 20e siècle, le parc du Sulzbad a été complètement remanié en même temps que les travaux sur les bâtiments au début des années 1990. Le parc, d'une dimension de 24 hectares, est disposé selon un tracé irrégulier le long de la Mossig. Le terrain est peu accidenté et ne présente pas de dénivellation naturelle. Le tracé décrit par Ehrhard en 1882 n'est plus lisible actuellement : une grande pelouse agrémentée d'une fontaine à grand bassin a été aménagée au centre. Elle est bordée par un chemin suivant le cours de la rivière, parsemé de plantations d'arbres dont quelques-unes semblent dater du 19e siècle mais qui sont minoritaires. Il s'agit en grande partie de platanes (Platanus x acerifolia) qui longent la rivière, de chênes pédonculés (Quercus robur) et d'érables planes (Acer platanoïdes), mais également, plus dispersés, de saules pleureurs (Salix babylonica) et de peupliers (Populus x euroamericana). Des conifères sont plantés en bordure du couvert formé par les feuillus tels que des pins sylvestres (Pinus sylvestris), des épicéas communs (Picea abies) ou des Douglas (Pseudotsuga menziesii). Près de la chapelle restaurée, une masse végétale composée de conifères (pins et sapins) et d'arbustes accompagne le chemin. Du labyrinthe il ne reste plus de traces. La statuaire présente dans le parc a été ajoutée lors des travaux en 1990. Des salles de verdure existent encore aux abords de la Mossig, décorées de bancs et de statues représentant une allégorie de l'Eté et une allégorie de l'Eau de source.

Commentaires d'usage régional

Jardin irrégulier

État de conservation (normalisé)

Bon état

Protection et label

Observations concernant la protection de l'édifice

Fermé au public

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2007

Date de rédaction de la notice

2008

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Beaudéan Colette

Typologie du dossier

Sous-dossier

Adresse du dossier Inventaire

Région Alsace - Service de l'Inventaire du Patrimoine culturel Palais du Rhin - 2 Place de la République 67000 Strasbourg - 03.88.15.38.31