Eglise paroissiale Saint-Jacques-le-Majeur

Désignation

Dénomination de l'édifice

Église paroissiale

Vocable - pour les édifices cultuels

Saint-Jacques-le-Majeur

Titre courant

Eglise paroissiale Saint-Jacques-le-Majeur

Localisation

Grand Est ; Bas-Rhin (67) ; Schwobsheim ; rue Principale

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Alsace

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Marckolsheim

Adresse de l'édifice

Principale (rue)

Références cadastrales

1985 02

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Partie constituante non étudiée

Cimetière

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

2e quart 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1843

Auteur de l'édifice

Ringeisen Antoine (architecte d'arrondissement)

Description historique

Il semblerait que dès le 3e quart du 10e siècle Schwobsheim ait disposé d'un lieu de culte (953). Succédant à une église antérieure de dates indéterminées qui figure sur le plan cadastral de 1830, l'édifice actuel plus vaste a été élevé au cours du 2e quart du 19e siècle comme en témoigne la présence des millésimes 1843, l'un porté en chiffres arabes, l'autre porté en chiffres romains. Les travaux ont probablement été exécutés sur la base des plans et les directives de l'architecte d'arrondissement de Sélestat, Antoine Ringeisen (renseignement oral).

Description

Matériaux du gros-œuvre

Grès ; maçonnerie ; enduit

Description de l'élévation intérieure

1 vaisseau

Commentaire descriptif de l'édifice

Non orientée, l'église se compose d'un vaisseau de trois travées contre lequel vient s'accoler à l'extrémité antérieure une tour-porche centrale hors-oeuvre, et, à l'extrémité postérieure un presbyterium de plan carré plus étroit suivi d'un chevet à trois pans. De part et d'autre, une sacristie prend place contre les flancs du presbyterium. Un portail à la base de la tour et deux portes secondaires sur les murs gouttereaux desservent le bâtiment. Des fenêtres en plein cintre, petites et grandes, percent les murs de l'édifice à l'exception du pan axial du chevet qui l'est par un oculus. Un second oculus ayant conservé un remplage ajouré prend place dans la partie inférieure de plan carré de la tour porche. Munies sur les quatre faces de baies bipartites en plein cintre, la partie supérieure à pans coupés renferme une chambre de cloches. Les millésimes ont été posés sur la façade principale de la tour-porche. L'un, en chiffres arabes, est gravé à la base du motif à rinceaux floraux occupant le tympan du portail de l'église (1843). L'autre, en chiffres romains est gravé sur une table implantée au dessus de l'entrée principale (SUB INV. SANCTI JACOBI MDCCCXLIII). Une niche à statue a été aménagée sur le mur pignon de la nef, de part et d'autre de la tour porche. Soubassement, bandeau, encadrements, rives, corniches, chaperons, piédroits, sont exécutés en pierre de taille gréseuse. Nef et choeur plafonnés communiquent par l'intermédiaire d'un arc triomphal en plein cintre. Portée par deux piliers, une tribune d'orgue avec garde-corps plein en bois prend place au fond du vaisseau. Environnant l'édifice, le cimetière est bordé d'une clôture en moellons enduits chaperonné. Il s'ouvre sur le domaine public par deux portails à piédroits monolithes, l'un implanté du côté du clocher, l'autre du côté du chevet.