Église paroissiale
Saint-Grégoire
Chapelle de Mauchenheim
Chapelle
Chapelle de Mauchenheim, ancienne église paroissiale Saint-Grégoire
Grand Est ; Bas-Rhin (67) ; Marckolsheim ; rue du Hameau-Mauchen
Anciennement région de : Alsace
Marckolsheim
Mauchenfeld
Hameau-Mauchen (rue du)
1996 66-02
En écart
13e siècle ; 17e siècle ; 18e siècle ; 3e quart 20e siècle
La chapelle, ancienne église paroissiale, est le dernier vestige apparent du village disparu de Mauchenheim (Mauchinhaim). Cité dans le testament de Saint-Fulrade en 777 qui l'avait reçu en don du comte Chrodhard (travaux historiques) , ce village est progressivement abandonné entre la fin du moyen-âge et le 17e siècle. Une légende locale attribue cette disparition à une épidémie de peste. L'édifice cultuel aurait comporté jusqu'à une période tardive une date de construction (1246) gravée sur un socle (travaux historiques). Aux 16e et 17e siècles la ville de Marckolsheim qui détient en location les dîmes de l'ancien village, a pour charge l'entretien de la chapelle. Dégradée par la guerre de Trente ans, elle fait l'objet d'une restauration entre 1659 et 1683. A cette occasion un clocheton est érigé. En 1740, l'ensemble du bâtiment est repris, baies comprises, par le maître-maçon tyrolien Hans-Georg Schnoller (travaux historiques). En fonction jusqu'en 1850, elle est délaissée à cette date et transformée en grange, étable et dortoir. Entre 1914 et 1918, des troupes y cantonnent. Détériorée partiellement par l'attaque allemande de 1940, elle fait en 1943, l'objet d'examen qui entraîne la découverte de fresques médiévales. L'édifice est totalement restauré en 1952 et les fresques pourraient avoir été supprimées lors de cette opération. Il semble qu'une restauration totale ou qu'une copie a été menée en 1970, lors de la remise en état intérieure. Les chaînes d'angle subsistantes datent du 13e siècle.
Maçonnerie ; enduit ; grès
1 vaisseau
Edifice orienté de proportion modeste composé d'un vaisseau quadrangulaire et d'un choeur saillant accolé à l'est. De deux travées, ce vaisseau est percé de fenêtres en arc segmentaire sans chambranles et, une porte, avec chambranle en plein cintre, positionnée axialement sur le mur pignon ouest le dessert. Un toit à pans en tuiles de terre cuite en écaille le couvre. Un campanile prend place sur son faîte à l'est. De moindres dimensions le choeur est à chevet plat. Couvert d'une toiture identique à celle du vaisseau, il est muni de baies à arc segmentaire sans chambranles implantées sur les murs gouttereaux et le chevet, celle du chevet étant aveugle. Les deux volumes présentent des chaînes harpées reposant sur une base chanfreinée aux angles nord-ouest, sud-ouest, nord-est et sud-est. La porte, les chaînes d'angles, le campanile, ont été exécutés en grès. Nef et choeur communiquent par le concours d'un arc triomphal en arc brisé. Tous deux sont plafonnés. Le décor peint occupe la partie haute du mur ouest. Les vestiges d'un sol en carreaux de terre cuite subsistent dans le vaisseau.
Baie en arc segmentaire,chaîne d'angle harpée,arc en plein-cintre,arc brisé,arc triomphal,campanile
IM67013646 ; IM67013647
À signaler
2000
© Inventaire général
2002
Brunel Pierre ; Haegel Olivier
Dossier individuel
Région Alsace - Service de l'Inventaire du Patrimoine culturel Palais du Rhin - 2 Place de la République 67000 Strasbourg - 03.88.15.38.31