Immeuble et anciens bains publics

Désignation

Dénomination de l'édifice

Immeuble ; bains publics

Appellation d'usage

Boutique de vêtements Pull Fashion

Destination actuelle de l'édifice

Boutique ; logement

Titre courant

Immeuble et anciens bains publics

Localisation

Grand Est ; Bas-Rhin (67) ; Strasbourg ; 10 quai des Bateliers

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Alsace

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Strasbourg

Lieu-dit

Krutenau

Adresse de l'édifice

Bateliers (quai des) 10

Références cadastrales

1837 O 1 710 ; 1966 17 7J3 025

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

1er quart 19e siècle

Auteur de l'édifice

maître d'oeuvre inconnu

Description historique

Maison occupée par Thoman Schwendt en 1687, par le Dr. Friedrich Ott en 1673. Le plan-relief de 1727 représente la façade vers le quai avec un rez-de-chaussée surélevé et deux étages aux percements irréguliers. Sur le plan Blondel (1766), l'immeuble comprend deux bâtiments séparés par une cour, disposition qui sera maintenue par la suite, malgré les reconstructions. Au 19e siècle est mentionné, sous diverses dénominations, un débit de boisson : "auberge Altherr" en 1814, "Au Roi de Pique" en 1829, "A la Montagne verte" en 1830. Le plan-relief de 1830-1836 semble représenter la façade qu'on trouve aujourd'hui. C'est aussi le cas pour la face latérale du bâtiment arrière (B). L'aile (C), reliant les deux autres, figure sur ce plan-relief et sur le cadastre napoléonien (1837). Alors qu'elle était encore absente sur le plan Blondel. Les "Bains Jung" fonctionnent dans cet immeuble depuis 1841. Le littérateur Jules Froelich habite ici en 1852. Par ailleurs, on note la présence de Fillinger, artiste-peintre (1841, 1842) et du cours de dessin tenu par Emile Schweitzer (1867). Un conduit de fumée est créé à la fin du 19e siècle pour l'établissement de bains. Celui-ci portait, en 1920, le nom de "Bains Ste Madeleine". Les habitants de l'immeuble étaient alors fort incommodés par la présence de cette cheminée. En 1951, lors de travaux, sont établis des plans qui font connaître les aménagements intérieurs. Le rez-de-chaussée abritait une salle d'attente et six salles de bain. La cour couverte était accessible depuis l'impasse de l'Ancre, tandis que le bâtiment arrière comprenait une buanderie, une chaufferie et six salles de bain ; les étages étaient occupés par des appartements. On projetait alors d'approfondir la cave voûtée de 20 cm, d'aménager une imprimerie dans le bâtiment antérieur et quatre caves dans le bâtiment à l'arrière. Ces travaux étaient en voie d'achèvement en 1953.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Maçonnerie ; enduit ; bois ; pan de bois ; enduit

Description de l'élévation intérieure

Sous-sol ; rez-de-chaussée ; 4 étages carrés ; étage de comble

Commentaire descriptif de l'édifice

Immeuble composé de trois bâtiments, qui dessinent un U autour d'une petite cour couverte d'une verrière. Le bâtiment longeant le quai (A) comporte trois étages carrés vers le quai, mais seulement deux côté cour, où le 3e étage ne correspond qu'à un étage de comble. L'élévation sur le quai est en maçonnerie, tandis que les autres parois sont en pan de bois crépi. De même, les murs de l'aile (B), à deux étages, sont en pan de bois crépi. L'aile (C) abrite l'escalier, à balustres tournés maigres, du 19e siècle. Les deux ailes principales ont une toiture parallèle au quai et un pignon vers l'impasse de l'Ancre. Un fragment lapidaire, sculpté d'un masque feuillu, était encore visible en 1977 sur la façade vers l'impasse de l'Ancre. Il avait disparu au moment de l'enquête.