Parc
Regis Villa
Parc du Château Favier dit parc Regis Villa
Grand Est ; Bas-Rhin (67) ; Kintzheim ; 92 rue de la Liberté
Anciennement région de : Alsace
Sélestat
Sélestat
Liberté (rue de la) 92
1988 9 3 à 8
En ville
Château fort ; pont ; portail ; dépendance ; vallon artificiel ; allée ; chemin de jardin ; ferme
Château Favier
IA00124502
1er quart 19e siècle
1807
Datation par travaux historiques
Attribution par travaux historiques
Le 10 mars 1807, Matthieu de Favier, inspecteur aux revues et ordonnateur en chef du corps d'armée commandé par le Prince Joachim, achète le domaine, comprenant l'ancien château médiéval du XIIIe siècle, le château des Gollen du XVIIe siècle, la montagne, les vignes, les jardins et des prairies. Dès 1802, le baron Favier avait dressé un projet de reconstruction du château inférieur et de son parc. En accord avec les goûts de son époque, Favier fait aménager son domaine en parc paysager en y intégrant en contrepoint la ruine médiévale comme fabrique au terme d'un parcours sinueux. Pour réunir les deux châteaux de la manière que l'on connaît aujourd'hui, Favier dut collecter patiemment les titres de propriété des quelques 120 parcelles de vignes qui occupaient le terrain voulu. La politique d'achat foncier dura jusqu'en 1835.
Jardin irrégulier
Jardin en pente
Bois de jardin ; bosquet ; groupe d'arbres ; massif d'arbres ; arbre isolé ; prairie ornementale ; pelouse
Le manoir est situé en contrebas d'un vaste parc essentiellement formé d'une pelouse, coulée verte bordée d'arbres laissant dégagée la perspective vers la ruine du château médiéval. Le parc est traversé par un chemin communal en creux que dissimule une haie, on le franchit par un petits pont (à l'origine, c'était deux passerelles rustiques qui permettaient de franchir le chemin). Le parc tire parti des accidents de terrain en reliant les 2 châteaux par un parcours sinueux ; le départ se faisant indifféremment par l'un des 2 chemins depuis le manoir et cheminent autour de la grande pelouse centrale, dégageant la vue vers la ruine, conçue comme une fabrique surplombant le domaine. La partie arborée du parc environne la pelouse ; on y rencontre la plupart des essences en vogue au 19e siècle. Quelques statues sont dispersées dans le parc, aux abords du château XIXe. Il y a ainsi deux sphinges (très proche stylistiquement de celles du château de Bonnefontaine à Altwiller) gardant le perron de la demeure. On trouve également, sous un clump de marronniers, une statue de Diane. En bordure du parc, diverses parcelles de terre répondent à un intérêt vivrier. Un grand herbage à chevaux, au bout de la grande prairie devant le château, conçu comme une grande clairière dans le bois naissant ajoute au caractère paysager. A l'est, au delà des bords arborés de la grande prairie, un verger et diverses terres productives encadrent les dépendances du domaine. Il faut remarquer sur le portail d'accès de ces constructions, deux sculptures représentant des sacs remplis de navets et de pommes de terre illustrant la vocation agricole de ces bâtiments. La destination vinicole du domaine a été récemment remise en valeur et cela dans un souci paysager. En effet, pour dégager la ruine de la forêt environnante, les abords de celle-ci ont été plantés de vignes.
Parc paysager,portail,perron
Bon état
1992/10/05 : inscrit MH
Parc, avec Statue de Diane ; escalier avec les deux sphinx ; portail séparant le château des dépendances ; bâtiment principal des dépendances : façades et toitures. arrêté (pour le site classé) ; arrêté (pour l'inscription). 1978/06/01 : site classé
Arrêté
Site classé
Intérêt botanique ; à signaler
Allée ; ferme ; pavillon ; cour ; pont
Propriété d'une personne privée
Fermé au public
2003
© Inventaire général ; © Ministère de l'écologie et du développement durable
2003
Toursel-Harster D. ; Gamerre S.
Sous-dossier