Jardin d'agrément
Parc du Palais du Rhin
Jardin d'agrément dit parc du palais impérial allemand, actuellement jardin du Palais du Rhin
Grand Est ; Bas-Rhin (67) ; Strasbourg ; 1, 2, 3 place de la République
Anciennement région de : Alsace
Strasbourg
Strasbourg
République (place de la) 1, 2, 3
1991 81 75
En ville
Allée ; clôture de jardin ; portail
Ancien Palais impérial allemand ou Kaiserpalatz, dit Palais du Rhin
IA67009266
4e quart 19e siècle
1886
Datation par travaux historiques
Attribution par travaux historiques
Guillaume 2 de Hohenzollern, empereur d'Allemagne (commanditaire)
Le jardin du Palais impérial fut conçu en même temps que la place impériale et les bâtiments qu'elle borde. Les premiers projets d'aménagement retrouvés datent de 1886-1887. D'après les photographies anciennes retrouvées, on peut estimer que les premières plantations se situent dans les années 1890. Savoir qui est réellement l'auteur du plan définitif du jardin n'est pas évident. Des plans sont signés de H. Eggert (architecte de l'université impériale) , de J.G. Conrath (architecte municipal) , de Ott (architecte municipal suivant) et de Grün (issu de l'Institut de Botanique) sans qu'aucun ne corresponde exactement au tracé effectif du jardin. En 1918, le jardin est transmis à l'Etat français comme le palais. Il sert de musée archéologique. Une photographie de 1919 montre la mise en place des colonnes de l'église romane de Mutzig dans le fond du jardin (elles n'y sont plus aujourd'hui). En 1944, le palais reçoit un obus sur l'aile arrière Sud, vraisemblablement le jardin est également touché. Cependant une photographie montre le bâtiment ruiné mais les topiaires qui le bordent toujours présentes. Depuis la deuxième guerre mondiale, le jardin est ouvert au public. Une étude est actuellement en cours pour sa restauration.
Jardin irrégulier
Jardin de niveau
Groupe d'arbres ; arbre isolé ; plate-bande ; topiaire ; pelouse
Appelé parc au sens large du terme, il s'agit en fait d'un jardin. Il est clos d'une grille très travaillée, interrompue par quatre portes. Subordonné au palais qu'il borde sur trois côtés, son tracé épouse la forme de ce bâtiment. Ainsi, la plus grande pelouse à l'arrière du palais est arrondie comme la rotonde de la salle des fêtes du palais qu'elle longe. Aux angles du bâtiment, deux espaces circulaires ont été ménagés dans les parterres irréguliers qui composent l'ensemble du jardin. On retrouve encore dans le parc des essences datant de l'origine de l'aménagement du site, des hêtres, des ifs, des érables planes. Aujourd'hui on trouve également des essences plus exotiques tels que des catalpas, un tulipier, des magnolias, ... Dans les allées du jardin, depuis 1918, des vestiges archéologiques ont pris place. On trouve des sarcophages, de petites sculptures, une cuve baptismale. Enfin, deux oeuvres contemporaines viennent compléter l'aménagement du site. La "Femme nue endormie" de René Hertzel a été offerte par l'artiste en 1970. L'"Echelle céleste" d'Annie Greiner est une commande publique des Musées de Strasbourg. Il s'agit aujourd'hui d'un jardin vieilli dont les anciens arbres auraient besoins d'entretient et de remplacement, mais les re-plantations n'ont pas été correctement effectuées. Le jardin nécessite une restauration.
Jardin paysager
État moyen
1993/02/11 : classé MH
Parc attenant au palais avec sa grille
Arrêté
À signaler
Allée ; clôture
Propriété de l'Etat
Direction de l'architecture et du patrimoine
Ouvert au public
2003
© Inventaire général ; © Ministère de l'écologie et du développement durable
2003
Toursel-Harster D. ; Gamerre S.
Sous-dossier