Usine de bougies
Auguste Metz
Usine de bougies Auguste Metz
Grand Est ; Bas-Rhin (67) ; Strasbourg ; 2C rue des Vanneaux
Anciennement région de : Alsace
Strasbourg centre
Meinau
Vanneaux (rue des) 2C
1981 H.C/41.N-89/25, 110/25, 112/15
En ville
Atelier de fabrication ; entrepôt industriel ; magasin industriel ; chaufferie ; cour ; stationnement
4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle
1890 ; 1920
Daté par travaux historiques ; daté par tradition orale
L'usine avait été construite en 1890 par X. Auguste Metz sur un terrain de 5 ha. Le fondateur, qui était issu d'une famille de ciriers installée à Strasbourg depuis 1827, avait d'abord exploité un atelier situé rue des Orfèvres (centre) , dont l'activité fut transférée en 1865 au 4 rue des Sangliers (centre). Le premier atelier, implanté au coeur de la ville, fut converti en magasin de commerce vendant la production cirière. Le site de Neudorf, initialement utilisé pour le seul blanchiment de la cire, avait été incendié en 1918 ou 1920. Autour des 2 bâtiments réchappés de l'incendie, de nouveaux ateliers de fabrication avaient été reconstruits en 1918 (avec un magasin industriel et une chaufferie). SARL en 1929, la société change de statut en 1969 et devient SA. L'usine de fabrication de bougies qui avait vendu ses droits en 1992, date de la cessation d'activité, a été totalement démolie en 1993 pour faire place à un nouvel immeuble à logements. Les procédés de fabrication s'étaient singulièrement diversifiés depuis la création de l'usine. Jusqu'en 1914, usage du procédé de fabrication "à la jetée" avec une production individuelle de 3kg par heure. Pendant la Première Guerre mondiale, l'insuffisance de la main d'oeuvre masculine (considérée comme plus productive) provoqua l'adoption du procédé "à la trempe". La production passa à 30kg par heure et par personne. En 1936, la première machine électrique conçue et fabriquée fut mise en service. Metz, bricoleur ingénieux, perfectionnait sans cesse son parc de machines. Vers 1955, la production était passée à 120kg par heure. En 1969, la capacité d'une seule machine à tremper était de 1000 kg par jour (soit 20.000 cierges). Tous les équipements ont disparu en 1993. Existence d'archives privées (aujourd'hui disparues).
Brique ; enduit ; fer ; pan de fer ; essentage de tôle
Tuile ; métal en couverture ; verre en couverture
Plan rectangulaire régulier
Sous-sol ; en rez-de-chaussée
Terrasse ; toit à deux pans ; lanterneau
Énergie thermique ; produite sur place ; énergie électrique ; achetée
Les ateliers de fabrication, avec une chaufferie désaffectée en sous-sol, une chaufferie de plain-pied et un magasin industriel au rez-de-chaussée, étaient en brique et enduit avec toitures terrasse et verrières zénithales. L'entrepôt industriel était également en brique enduite avec une toiture à deux pans de tuiles. Une petite extension attenante étaient recouverts d'un essentage métallique (murs) et d'une couverture en tôle (toiture). La partie des ateliers occupée comme magasin industriel était recouverte d'un lanterneau avec verre en couverture. L'ancienne chaufferie désaffectée montrait des vestiges de chaudière. Une aire de stationnement avait été aménagée dans la cour.
Essentage
Détruit après inventaire
Propriété privée
1992 ; 2004
© Inventaire général
2004
Buchheit Chip
Dossier individuel
Région Alsace - Service de l'Inventaire du Patrimoine culturel Palais du Rhin - 2 Place de la République 67000 Strasbourg - 03.88.15.38.31