Usine de meubles
Menuiserie de la Meinau, puis Cuisine Keller
Usine de meubles dite Menuiserie de la Meinau, puis Cuisine Keller
Grand Est ; Bas-Rhin (67) ; Strasbourg ; 1 rue du Doubs
Anciennement région de : Alsace
Strasbourg centre
Meinau
Doubs (rue du) 1
1981 HB/40.N 146/62
En ville
Atelier de fabrication ; atelier de réparation ; entrepôt industriel ; salle des machines ; aire de stockage du combustible ; chaufferie ; magasin industriel
2e quart 20e siècle
1934
Daté par source ; daté par tradition orale
La Menuiserie de la Meinau fut fondée en 1934 dans la Plaine des Bouchers (zone industrielle ouverte aux entreprises en 1922). Elle se composait d'un atelier de fabrication, d'un atelier de réparation, d'un magasin industriel, d'une petite chaufferie et d'un bureau, et reste réputée pour avoir inauguré la fabrication industrielle des meubles de cuisine en France. En 1934, elle étendit ses chantiers en englobant partiellement le chantier à bois Lazard voisin. Réquisitionnée pendant la Seconde Guerre mondiale, l'usine produisit des caisses de munitions pour l'armée allemande, puis revint à son ancien propriétaire qui redémarra ses activités en lançant sur le marché, sous le nom de Cuisine Keller, une production de meubles de cuisine " haut de gamme ". L'entreprise écoulait depuis ses produits en France, en Allemagne, en Suisse, en Belgique et au Luxembourg. Elle a aujourd'hui disparu. Plusieurs machines anciennes (mais non datées) équipaient les ateliers de Cuisine Keller : un compresseur alimenté au fuel, une déligneuse (White) et une tronçonneuse. Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'effectif était essentiellement féminin. En 1959, l'usine employait une centaine d'ouvriers et 25 en 1992.
Fer ; pan de fer ; brique ; maçonnerie ; enduit ; essentage de planches
Matériau synthétique en couverture ; tuile ; tôle ondulée
Charpente métallique apparente
Toit à deux pans ; terrasse
Moteur pneumatique ; énergie électrique ; achetée
Cette usine, implantée face au canal du Rhône au Rhin, était pourvue d'un embranchement ferroviaire. Les ateliers de fabrication qui abritaient les machines repérées sont en pan de fer et brique maçonnée et enduit. L'un a une toiture composée de 3 fermes métalliques (charpente apparente) et l'autre une toiture à deux pans de tuiles. L'entrepôt industriel est en bois avec toiture et essentage de planches. L'atelier de réparation est en brique maçonnée et enduit, avec une terrasse recouverte de matériau synthétique. L'aire de stockage, aménagée dans le prolongement de cet atelier, est couverte de tôle ondulée. Le magasin industriel est en brique avec une toiture à deux pans. Enfin, le bâtiment qui abritait le bureau de l'usine était en brique maçonnée et enduit, avec une terrasse à deux niveaux et matériau synthétique en couverture. La chaufferie était en brique maçonnée, avec un sous-sol, et toiture à deux pans recouverts d'un matériau synthétique.
Essentage
Détruit après inventaire
Machine de production
Propriété privée
1992 ; 2004
© Inventaire général
2004
Buchheit Chip
Dossier individuel
Région Alsace - Service de l'Inventaire du Patrimoine culturel Palais du Rhin - 2 Place de la République 67000 Strasbourg - 03.88.15.38.31