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Plateforme ouverte du patrimoine

Ecole primaire Saint-Charles, actuellement résidence sociale

Désignation

Dénomination de l'édifice

École primaire ; abri

Appellation d'usage

École de garçons ; résidence sociale Saint-Charles

Titre courant

Ecole primaire Saint-Charles, actuellement résidence sociale

Localisation

Localisation

Grand Est ; Bas-Rhin (67) ; Schiltigheim ; 29, 31 rue Saint-Charles

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Alsace

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Communauté urbaine de Strasbourg

Canton

Schiltigheim

Lieu-dit

Centre ville (quartier du)

Adresse de l'édifice

Saint-Charles (rue) 29, 31

Références cadastrales

1990 : 30

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Infirmerie ; abri ; jardin

Nom de l'édifice

Maison de retraite Saint-Charles

Références de l'édifice de conservation

IA67018025

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

1er quart 20e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

2e quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1903 ; 1941

Commentaires concernant la datation

Daté par travaux historiques

Auteur de l'édifice

Description historique

L'école de garçons a été construite en 1903. Six classes existaient en 1914. L'orphelinat ayant dû fermer en 1914-1918, et la population locale augmentant, la municipalité en fit une école primaire publique de 1920 jusqu'à l'inauguration d'une nouvelle école de garçons au sein du groupe scolaire Exen en juin 1926. Onze classes de primaire plus une classe de maternelle ont été aménagées à Saint-Charles par la municipalité, locataire de la Congrégation des soeurs de la Charité de Strasbourg. En octobre 1926, l'orphelinat rouvrit deux classes d'école primaire pour ses pensionnaires. Le bâtiment a été totalement réaménagé en trente-trois logements sociaux pouvant accueillir une à quatre personnes par logement. La résidence rénovée a été inaugurée en mai 1997. L'ancienne remise à voiture située au rez-de-chaussée du bâtiment de liaison entre la maison Sainte-Richarde et la résidence sociale a été transformée en logements spécifiques pour personnes handicapées fin 2007. Les caves de l'ancienne école Saint-Charles ont été transformées en abri de défense passive puis en hôpital militaire durant la dernière guerre, avec groupe électrogène. Ce dernier a été entretenu par Electricité de Strasbourg jusqu'en 1985, puis démonté (selon un renseignement oral recueilli sur place). Un plan de 1941 permet de connaître son aménagement intérieur. Contre le pignon nord, deux salles communes avec lits et WC (Liegeraum), une salle de soins (Behandlungsraum), une salle pour le personnel, un office (Teekuche), un local technique, une salle des machines, une salle d'attente, deux salles de douches, deux cabinets de toilettes, deux vestiaires, deux locaux séparés d'écluses à gaz, une cave à charbon et la chaufferie au sud. Un escalier supplémentaire à deux volées, avait été aménagé entre les deux escaliers subsistants sur le gouttereau ouest, communiquant avec un vestiaire. Les sas d'entrée des escaliers subsistants communiquaient directement avec les salles d'écluses à gaz.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Maçonnerie ; enduit ; grès

Matériaux de la couverture

Tuile mécanique

Typologie de plan

Plan régulier

Description de l'élévation intérieure

Sous-sol ; rez-de-chaussée surélevé ; 2 étages carrés ; étage de comble

Partie d'élévation extérieure

Élévation à travées

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; demi-croupe

Commentaire descriptif de l'édifice

Bâtiment rectangulaire en maçonnerie enduite et grès, à chaines d'angles harpées régulières et cordon soulignant chaque niveau. La façade ouest possède un avant-corps abritant une cage d'escalier ; elle est surmontée par un fronton triangulaire avec oeil de boeuf en grès. La façade est possède une travée mise en valeur par un chaînage en briques ; celle-ci est surmontée par un fronton triangulaire avec oeil de boeuf identique à celui de la façade principale. Le toit à longs pans et demi-croupes, est couvert de tuiles mécaniques, certaines tuiles vernissées formant une frise de losanges et demi-losanges sur les longs pans. Une cheminée monumentale est adossée à la façade est. Les ouvertures des portes et fenêtres sont en grès, en arc segmentaire, à l'exception des lucarnes bardées de planches, à toit en bâtière. Deux extensions ont été rapportées au nord, de manière perpendiculaire au bâtiment : celle située au nord-ouest fait office de bâtiment de liaison avec la maison Sainte-Richarde. Ce bâtiment de liaison ouest semble contemporain des deux bâtiments qu'il encadre. Deux portes cochères jumelles parementées de grès au rez-de-chaussée desservaient une remise à voiture servant également de morgue ; en revanche le second étage n'a été ajouté que dans les années 1920, tout comme l'extension de sanitaires Est. De l'ancien abri, seul subsiste un sas d'entrée avec ses portes métalliques à l'une de deux entrées des caves et les escaliers d'accès latéraux protégés chacun par une dalle de béton armé.

Commentaires d'usage régional

Lucarne-pignon,pignon sur rue

Protection et label

Observations concernant la protection de l'édifice

Rare toiture vernissée à décor géométrique, restaurée à l'identique, comme le montrent des cartes postales anciennes.

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2007

Date de rédaction de la notice

2007

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Paillard Elisabeth ; Haegel Olivier

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Sous-dossier

Adresse du dossier Inventaire

Région Alsace - Service de l'Inventaire du Patrimoine culturel Palais du Rhin - 2 Place de la République 67000 Strasbourg - 03.88.15.38.31