Mine
Mine de potasse
Puits Max
École professionnelle
Mine de potasse du Puits Max, actuellement école professionnelle
Grand Est ; Haut-Rhin (68) ; Richwiller ; rue de la Mine Max
Anciennement région de : Alsace
Haut-Rhin
Wittenheim
Sans toponyme
Mine Max (rue de la)
2000 16 201, 278
En écart
Puits d'aérage ; puits de service ; bâtiment de la machine d'extraction ; bâtiment de recette ; atelier de réparation ; bureau d'entreprise ; laboratoire ; magasin industriel ; quai ; vestiaire ; bains douches ; lampisterie ; cantine ; conciergerie ; centrale électrique
1er quart 20e siècle ; 2e quart 20e siècle
1911 ; 1912 ; 1913 ; 1933 ; 1941 ; 1942 ; 1943 ; 1952 ; 1953
Daté par source ; daté par travaux historiques
Le puits Max constitue la seconde société minière (ou Geselschaft) créée par la Deutsche Kaliwerke dans le Haut-Rhin. Le puits est foncé à Richwiller jusqu'à la profondeur de 556 m entre 1910 et 1912, et mis en exploitation la même année. Max est équipé en 1910 d'un chevalement en fer de la firme allemande Humbold (étudié ) et, en 1911, d'une machine d'extraction électrique fournie par Siemens-Schukert-Werke. Comme toutes les propriétés allemandes, le puits est séquestré en 1918, attribué puis vendu aux MDPA (1924). La recette daterait de 1923. Le bâtiment de la machine d'extraction, attesté en 1915, est agrandi en 1929 au moment où les équipements d'extraction sont renforcés. Cette modernisation permet au puits Max d'atteindre la même année son record d'extraction, avec 164.550 tonnes de sel brut extrait. Tout en restant puits de service, le carreau connaît une réaffectation précoce en accueillant en 1941 une " mine école " (Lehrbergwerk der Elsässischen Kaliwerke). Cette vocation à l'apprentissage professionnel est confirmée au milieu des années 1950 par la création du Centre de formation des apprentis des MDPA. Le hangar à sel brut et le moulin construits au cours des années 1920 ont aujourd'hui disparu, ainsi que l'ancienne coopérative des mines qui ouvrait sur la rue de la Mine Max. Le chevalement en fer (étudié : IA68000821) fourni par le constructeur Humbold est haut de 29, 90m (mesuré au palier des molettes de déviation) ; il est de type allemand, à faux carré porteur. La machine d'extraction électrique Siemens-Schukert-Werke (S.S.W.) de 1911 (étudiée : IM688678) est composée d'une poulie Koepe et d'un moteur de 480 Kw capable d'extraire 550 tonnes de sel brut par jour. Cette capacité a été augmentée en 1929 par l'ajout d'un second moteur électrique S.S.W. de même puissance. Une petite centrale électrique fournissait l'énergie nécessaire à ces équipements. L'accident survenu le 12 janvier 1911 a fait 1 mort et 4 blessés. Le puits est voisin d'une petite cité ouvrière baptisée cité Richwiller. Existence d'un fonds d'archives.
Brique ; fer ; pan de fer ; enduit ; grès ; brique et pierre ; bois ; pan de bois
Tuile mécanique ; tôle ondulée ; ciment amiante en couverture
1 vaisseau ; sous-sol ; rez-de-chaussée surélevé
Charpente métallique apparente
Élévation ordonnancée sans travées ; élévation ordonnancée
Toit à longs pans ; pignon couvert ; appentis
Escalier hors-oeuvre : escalier symétrique, en maçonnerie
Énergie électrique ; produite sur place ; moteur électrique
Les bâtiments du puits sont organisés autour d'une cour et en bordure d'une voie de chemin de fer. L'ancienne cantine et le bâtiment de la machine d'extraction sont en brique recouverte d'enduit, avec un étage de soubassement et un rez-de-chaussée surélevé accessible par un escalier symétrique extérieur. La façade du bâtiment de la machine d'extraction présente un axe de symétrie marqué par un pignon, avec travées de part et d'autre. La recette est en pan de fer et briques, recouvertes d'enduit. Les ateliers situés en entrée de site et face à la cantine sont en pan de bois et en brique, recouvertes ou non d'un enduit. Les autres bâtiments sont en briques et en rez-de-chaussée. Toutes les toitures sont à deux pans recouverts de tuiles mécaniques. La recette et le bâtiment de la machine d'extraction présentent un vaisseau avec charpente métallique apparente et lambris.
Lambris
Établissement industriel désaffecté
IM68008678
À signaler
Chevalement ; machine énergétique (étudiée dans la base Palissy)
Les équipements d'extraction sont complets et en état de marche. Le chevalement en poutrelles-treillis de type allemand date de 1910. Il existe 27 chevalements de ce type en France (construits entre 1884 et 1930) , dont 2 dans le bassin potassique haut-rhinois : Amélie 2 et Rodolphe 1, qui datent respectivement de 1913 et 1920. La machine d'extraction initiale est en place et en état de marche.
Propriété d'un établissement public de l'Etat
2003
© Inventaire général
2004
Buchheit Chip
Dossier avec sous-dossier
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