POP

Plateforme ouverte du patrimoine

Chapelle de la Vierge, puis de la Croix

Désignation

Dénomination de l'édifice

Chapelle

Genre du destinataire

De catholiques

Vocable - pour les édifices cultuels

De la Vierge ; de la Croix

Titre courant

Chapelle de la Vierge, puis de la Croix

Localisation

Localisation

Grand Est ; Haut-Rhin (68) ; Stosswihr ; rue de Saegmatt

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Alsace

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Munster

Lieu-dit

Schweinsbach

Adresse de l'édifice

Saegmatt (rue de)

Références cadastrales

1985 08

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En écart

Partie constituante non étudiée

Cimetière

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1891 ; 1923

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source

Description historique

La chapelle de la Croix a été reconstruite en 1891 et meublée à l'initiative du curé Auguste Soltner (1885-1895) ; sa bénédiction a été célébrée le 25 octobre par un père capucin. Partiellement endommagée par les bombardements de 1915, elle fut restaurée par l'entrepreneur A. Roos et Fils, de Stosswihr, qui acheva les travaux à la fin de l'année 1923, et son mobilier fut replacé en 1927. Elle a été bâtie à l'emplacement de la nef d'une chapelle dédiée à la Vierge, dont l'origine peut remonter à la fin du 12e siècle ; mentionnée dès 1220, elle était une dépendance d'une ferme contiguë dite "Meierhof" dont le propriétaire était l'abbaye bénédictine de Munster. Entourée d'un cimetière (aujourd'hui disparu), la chapelle était entretenue par le fermier ; elle ne passa pas à la Réforme et devint à partir du milieu du 17e siècle un lieu de pèlerinage populaire fréquenté le jour de la célébration de l'Invention de la Sainte-Croix. Lors de la vente aux enchères du 10 mars 1791, la ferme et la chapelle furent acquises par Jean Ruhland, maire protestant de Stosswihr. Le dernier état gothique de la chapelle (elle aurait été reconstruite en 1499) est connu par des dessins de l'artiste munstérien Henri Lebert, dont un est daté du 2 juin 1822. Ses derniers vestiges disparurent vers 1866-67, des moellons servant à la construction du mur de clôture du cimetière de l'église catholique d'Ampfersbach. En 1891, le curé Soltner fit intégrer un fragment de remplage et deux appuis de fenêtres dans le pignon de la nouvelle chapelle (masqués par un essentage disposé en 1931).

Description

Matériaux du gros-œuvre

Maçonnerie ; enduit ; essentage de ciment amiante ; granite ; grès

Description de l'élévation intérieure

1 vaisseau

Typologie de couverture

Toit à longs pans

Commentaire descriptif de l'édifice

Chapelle de plan rectangulaire, implantée en retrait de la rue suivant un axe Nord-Sud. Elle est construite en maçonnerie enduite sur un soubassement en blocs de granite gris, et protégée par un toit couvert de ciment amiante. Les encadrements en arc brisé de la porte d'entrée et des fenêtres sont en grès rose. Pignon Sud découvert sommé d'un campanile coiffé d'une flèche en métal et zinc ; pignon Nord percé d'un oculus. Le pignon antérieur et le mur gouttereau Ouest sont essentés de ciment amiante. A l'intérieur, vaisseau plafonné et mur de fond creusé d'une niche en arc brisé.

Commentaires d'usage régional

Arc brisé

Protection et label

Référence aux objets conservés

IM68012074 ; IM68012075 ; IM68012072

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2004

Date de rédaction de la notice

2006

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Raimbault Jérôme ; Paillard Elisabeth

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Alsace - Service de l'Inventaire du Patrimoine culturel Palais du Rhin - 2 Place de la République 67000 Strasbourg - 03.88.15.38.31