Tissage ; colonie de vacances
Tissage Schlumberger et Grosjean, puis colonie de vacances dite Villa Horst
Tissage Schlumberger et Grosjean, puis colonie de vacances dite Villa Horst
Grand Est ; Haut-Rhin (68) ; Wasserbourg ; 016 rue du Ried
Anciennement région de : Alsace
Munster
Munster
Ried (rue du) 016
1983 2 234
En village
Atelier de fabrication ; chaufferie
1er quart 19e siècle ; 3e quart 20e siècle
1820 ; 1966 ; 1972
Daté par source
En 1820, les industriels mulhousiens Schlumberger et Grosjean fondent un tissage à bras à Wasserbourg. On y tisse de la laine et du coton filé. La matière première provient de la maison mère de Mulhouse qui reprend la production. Le site comprend, à l'origine, deux bâtiments dont l'un d'eux a aujourd'hui disparu. En 1861, l'établissement est cédé à Jean-Frédéric Strohl de Sainte-Marie-aux-Mines. L'activité textile est attestée jusqu'en 1877. En 1886, l'édifice est acquis par le comité des colonies de vacances qui y établit un centre de cure pour les enfants malades. Ce projet est initié par Monsieur Fischer et le pasteur Horst qui donne son nom à ce lieu de villégiature. En 1922, il est mis fin à la vocation de centre de cure. Le site de Wasserbourg devient lieu de détente et de plein air. Au moment de la Seconde Guerre Mondiale, l'association des colonies de vacances est dissoute. Son patrimoine est transféré à la ville de Colmar. A la Libération, l'association décide de ne pas revenir à la situation antérieure et fait don de la colonie à la ville de Colmar. Les colonies de vacances poursuivent toutefois l'exploitation du site pour lequel un bail est conclu avec le nouveau propriétaire. Des travaux d'équipement et d'embellissement sont menés. Dans les années 1950, une chaufferie est bâtie dans le prolongement du bâtiment manufacturier, au sud-ouest. En 1966, la colonie est dotée d'une extension. Elle abrite une salle de jeu et vient s'ancrer sur l'élévation postérieure. Edifiée sur un terrain en pente, cette construction comporte un étage de soubassement et un rez-de-chaussée surélevé. Elle est couronnée d'un toit en terrasse. En 1972, cette aile est rehaussée d'un étage carré et d'un étage de comble. Par la suite, la baisse de fréquentation de la colonie par les enfants rend nécessaire le développement de la location aux particuliers. En 1999, l'édifice devient propriété du Groupement d'action sociale du personnel de la Ville de Colmar. En 1825, le tissage compte 60 métiers à navette volante et emploie 60 personnes originaires du village.
Maçonnerie ; enduit ; grès ; essentage de bardeaux ; essentage de ciment amiante
Tuile plate
Étage de soubassement ; rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré ; étage de comble
Toit à longs pans ; demi-croupe ; croupe
Le site se compose du bâtiment manufacturier initial, de plan rectangulaire, prolongé au sud-ouest par une chaufferie et flanqué au sud-est d'une extension bâtie en deux phases. L'ancien tissage, construit en maçonnerie enduite et essenté de bardeaux au premier étage, comporte un étage carré et un étage de comble. Au rez-de-chaussée le soutènement est assuré par une file de poteaux centraux en bois. Les ouvertures ont des encadrements en grès. Il est couronné d'un toit à longs pans avec une demi-croupe, au nord-est. La couverture est faite de tuiles plates. Pour les besoins de l'activité de villégiature, les combles ont été aménagés. Une vaste lucarne perce la toiture sur le mur-gouttereau postérieur, deux autres, à échelle plus réduite, ont été réalisées à l'extrémité occidentale de la façade sur rue. Un auvent a également été adossé au pignon antérieur. Le bâtiment est rythmé par 13 travées sur rue et 11 sur cour. La chaufferie prolonge cet édifice et en reprend les proportions. Elle est construite en maçonnerie enduite, le pignon occidental étant essenté de ciment amiante. L'extension au sud-est comporte un étage de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé et un étage carré. Celui-ci se caractérise par la présence d'une loggia sur l'élévation antérieure. L'élévation postérieure est essentée de ciment amiante. Cette aile de bâtiment est couronnée d'un toit à longs pans avec une croupe au sud-est. Elle est couverte de tuiles plates. L'ensemble de ces bâtiments s'organise, à l'est, autour d'une cour surélevée, délimitée par un garde-corps en fer forgé de style néo-classique. Les murs de soubassement sont en granite gris.
Loggia
Établissement industriel désaffecté ; restauré
À signaler
Atelier de fabrication
Propriété d'une association
2005
© Inventaire général
2005
Schwarz Frank
Dossier individuel
Région Alsace - Service de l'Inventaire du Patrimoine culturel Palais du Rhin - 2 Place de la République 67000 Strasbourg - 03.88.15.38.31