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Plateforme ouverte du patrimoine

Usine métallurgique, puis centrale hydroélectrique Immer, puis atelier de charron, actuellement atelier de tournage sur bois

Désignation

Dénomination de l'édifice

Usine métallurgique ; centrale hydroélectrique

Appellation d'usage

Centrale hydroélectrique Immer ; atelier de charron ; atelier de tournage sur bois

Destination actuelle de l'édifice

Atelier

Titre courant

Usine métallurgique, puis centrale hydroélectrique Immer, puis atelier de charron, actuellement atelier de tournage sur bois

Localisation

Localisation

Grand Est ; Haut-Rhin (68) ; Soultzeren ; 02 rue du Village

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Alsace

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Munster

Canton

Munster

Adresse de l'édifice

Village (rue du) 02

Références cadastrales

1988 17 248

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Nom du cours d'eau traversant ou bordant l'édifice

Kleinthalbach (dérivation du)

Partie constituante non étudiée

Atelier de fabrication ; bâtiment d'eau ; canal ; logement

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

2e quart 19e siècle ; 2e quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1846 ; 1927 ; 1932

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Auteur de l'édifice

Description historique

En 1846, Martin Braesch établit une forge et un martinet sur le site de l'actuel atelier de tournage sur bois. Cet établissement est cédé vers 1850 à Jacques Immer, industriel du textile qui possède une usine en amont. En 1854, il fait modifier le canal de fuite de la forge et du martinet qui sont exploités jusqu'en 1880. Le site accueille également l'écurie des chevaux utilisés pour les besoins du tissage. En 1890, la famille Immer sollicite l'autorisation d'y produire de l'électricité pour servir à l'éclairage de son usine textile. L'administration accède à sa demande en vertu d'un réglement d'eau en date du 13 octobre 1890. Dès lors, la centrale hydroélectrique est équipée d'une turbine et d'un canal d'amenée fait de tuyaux de fonte. Très endommagé par les bombardements de la Première Guerre mondiale, le site est cédé aux Ets Jules Marchal de Saint-Dié (88) , puis par acte de vente du 12 septembre 1927 il passe aux mains de Georges Kempf qui y exerce une activité de charron. Pour ce faire, il procède à la remise en état de la turbine hydraulique des Ets Immer et du bâtiment en fond de parcelle qui abrite son atelier. En 1932, il fait reconstruire la maison d'habitation et les dépendances attenantes. En 1942, il loue son établissement à Jean Spieser qui poursuit l'activité de charron. Après 18 années d'inactivité, le site est réinvesti en 1975 par un tourneur sur bois dont l'atelier est actionné par la turbine existante avant d'être électifié au début des années 1990.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Granite ; grès ; pierre artificielle ; bois ; maçonnerie ; pan de bois ; enduit ; essentage de planches

Matériaux de la couverture

Tuile mécanique ; ardoise ; ciment amiante en couverture

Description de l'élévation intérieure

Sous-sol ; rez-de-chaussée surélevé ; étage en surcroît

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; appentis ; toit à longs pans brisés ; croupe brisée

Source de l'énergie utilisée par l'édifice

Énergie hydraulique ; turbine hydraulique ; énergie électrique ; achetée

Commentaire descriptif de l'édifice

L'atelier de tournage sur bois est établi en fond de parcelle, au bord de la rivière. Il se déploie en rez-de chaussée et dispose d'un sous-sol. Construit en maçonnerie enduite, il est couvert d'un toit à longs pans avec tuiles mécaniques. Les encadrements rectangulaires des fenêtres sont en grès du 19e siècle et le pignon nord est essenté de planches. Cet atelier est prolongé au sud par le bâtiment d'eau en bois essenté de planches sous un toit en appentis. La turbine hydraulique est toujours en place. Il s'agit vraisemblablement de celle installée en 1890 et réparée à plusieurs reprises par la suite. Elle est alimentée au moyen d'un canal d'amenée pris sur le Kleinthalbach qui comprend trois segments. Le premier est maçonné, le second est constitué de conduites semi-circulaires en béton et le dernier d'une conduite en fonte. La maison d'habitation, sur rue, comporte un rez-de-chaussée surélevé et un étage en surcroît. Construite en maçonnerie enduite sur un haut soubassement en blocs de granite assisés, elle est cantonnée de fausses chaînes d'angle en enduit. Elle présente une toiture à la Mansart, couverte d'ardoises et de plaques de ciment amiante. Les encadrements rectangulaires des baies sont en pierre artificielle avec appuis moulurés et saillants. La dépendance accolée à l'est est en maçonnerie enduite et pan de bois habillé de planches sous un toit à longs pans couvert de plaques de ciment amiante.

Commentaires d'usage régional

Chaîne d'angle

État de conservation (normalisé)

Établissement industriel désaffecté

Protection et label

Intérêt de l'édifice

À signaler

Eléments remarquables dans l'édifice

Machine énergétique

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2004 ; 2006

Date de rédaction de la notice

2006

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Schwarz Frank ; Raimbault Jérôme ; Paillard Elisabeth

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Alsace - Service de l'Inventaire du Patrimoine culturel Palais du Rhin - 2 Place de la République 67000 Strasbourg - 03.88.15.38.31