Cité ouvrière Amélie II (cité de mineurs)

Désignation

Dénomination de l'édifice

Cité ouvrière

Précision sur la dénomination de l'édifice - hors lexique

Cité de mineurs

Appellation d'usage

Cité Amélie II

Titre courant

Cité ouvrière Amélie II (cité de mineurs)

Localisation

Grand Est ; Haut-Rhin (68) ; Wittelsheim

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Alsace

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Cernay

Références cadastrales

1987 60, 61, 62 ; 1982 63, 64

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Magasin coopératif ; bains douches ; établissement médical

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

20e siècle

Description historique

La cité Amélie II fut aménagée pour loger les mineurs de la mine Amélie, première exploitation des Mines Domaniales de Potasse d'Alsace. Un premier groupe de 7 habitations a probablement été construit en 1919 ; 6 maisons ont été conservées. La cité comprend deux parties distinctes correspondant à deux périodes de construction : vers 1925/1930 et vers 1954-1955 (rue de Thann, rue d'Ammerschwihr). Le magasin coopératif, les bains douches et le centre médico-social ont été bâtis entre 1945 et 1955. Des maisons en rez-de-chaussée avec toit en appentis forment un îlot du tournant des années 1960 -70 : 6, 8, 10 rue de Strasbourg / 20, 22, 24 rue de Thann / 5, 7, 9, 11 rue d'Altkirch.

Description

Commentaire descriptif de l'édifice

La cité Amélie II s'étend sur une surface de 29, 5 ha. Une partie de l'église et quelques maisons s'étendent sur la commune de Richwiller. Sur les quelques 140 logements construits vers 1925-1930, 40 sont regroupés dans des maisons à 4 logements. Les maisons individuelles sont situées à l'entrée de la cité côté mine. Les plus anciennes reçoivent un décor en faux pan de bois peint sur relief ou non, sur les triangles des pignons ; d'autres sont couvertes d'un essentage en bois. Les pièces de vie se trouvent au sud, tandis que les ouvertures principales sont au nord ; cela explique que l'entrée se situe parfois côté jardin et non côté rue. Les maisons de la rue de Thann et de la rue de Colmar alternent des toitures à longs pans ou à demi-croupes.