Église paroissiale ; temple
Simultaneum
Saint-Urbain
Eglise paroissiale Saint-Urbain, temple (simultaneum)
Grand Est ; Haut-Rhin (68) ; Muntzenheim ; rue Principale
Anciennement région de : Alsace
Andolsheim
Principale (rue)
1984 02
En village
Enclos
12e siècle ; 14e siècle ; 4e quart 18e siècle
1782
L'église paroissiale Saint-Urbain est mentionnée depuis 1302, son vocable est attesté depuis le Moyen Age. Elle fut construite en plusieurs étapes. La nef a été très probablement édifiée au courant du 12e siècle, mais de nombreux remaniements sont visibles notamment dans le mur gouttereau nord. La tour-choeur a été élevée au 14e siècle et non à l'époque romane comme il l'a été affirmé (l'appareil des contreforts et le même que celui des murs, ainsi que la mouluration des ogives ou la sculpture de la clé de voûte). La Réforme y fut introduite entre 1544 et 1548 par les ducs de Wurtemberg. Le 1er août 1687 (Muller) le culte catholique y fut réintroduit, d'abord administré par le jésuite Bernard Rissen, elle le sera à partir de 1718 (?) par un curé royal. D'après des travaux historiques, en 1782, le curé François-Joseph Broly, curé de Muntzenheim de 1775 à 1793 (?) , fit agrandir la nef d'une travée, percer de nouvelles fenêtres (celles existantes) , et peut-être ériger la petite sacristie. Par ailleurs, il procéda à une restauration intérieure, en installant une tribune supportant un orgue (disparu) de Langes, et fit mettre en place un nouvel autel (disparu) et commanda un tableau de retable (étudié). Des réfections du bâtiment furent faites en 1857 et 1905-1906 (Muller) et achevée en 1907 (Cf. dossier inscription commémorative) pour un montant global de 15000 francs (achat de l'orgue compris). A la suite des bombardements aériens du 25 janvier 1945, l'église a nécessité différentes réparations : remplacement de la charpente, reconstruction ou remontage des pignons est et ouest de la tour, remplacement des baies jumelées par des copies de style néo-roman, reprises en sous-oeuvre de l'ensemble des autres ouvertures de la tour (briques). Elles furent réalisées sous la direction de l'architecte colmarien Jules Ehny. Une dernière restauration fut faite en 1974 (peinture intérieure). C'est une des rares églises alsaciennes à avoir conservé partiellement ses petites baies romanes. Lors de la restauration du début du siècle, des peintures monumentales avaient été découvertes dans le choeur (oeuvre disparue).
Maçonnerie ; enduit partiel
Eglise à nef unique plafonnée à trois travées de fenêtres. Tour-choeur à trois niveaux couverte d'un toit en bâtière, le rez-de-chaussée est voûté d'ogives retombant sur des culots (dont trois sont sculptés de têtes humaines) , la clé de voûte circulaire est sculptée en bas-relief d'un agneau pascal (rappelant celui de la statue de saint Jean Baptiste de la chapelle Sainte-Catherine de la cathédrale de Strasbourg) ; flanquée de quatre contreforts à chaperon chanfreiné, ceux au nord-est et au sud-est sont angulaires. Sacristie de plan carré adossée au gouttereau nord.
Tour choeur
Restauré
1898/12/06 : classé MH partiellement
IM68008722 ; IM68008725 ; IM68008723 ; IM68008726 ; IM68008724
1999
© Inventaire général
2000
Haegel Olivier ; Wehr Marie-Hélène
Dossier individuel