Chapelle
Notre-Dame-des-Douleurs
Chapelle Notre-Dame-de-Thierhurst et Notre-Dame-des-Douleurs
Grand Est ; Haut-Rhin (68) ; Heiteren ; chemin rural Schmittenweg
Anciennement région de : Alsace
Neuf-Brisach
Thierhurst
Schmittenweg (chemin rural)
1983 92
Isolé
Maison
4e quart 19e siècle
La première mention d'un pèlerinage remonte à 1517 (par suite de la découverte d'une statue de Notre-Dame dans un noyer brûlé). A cette date le suffragant de Bâle Telamonius Limperger bénit une chapelle en l'honneur de la Vierge douloureuse, fondée par la veuve de Vincent de Wittenheim, Agnès de Ribeaupierre. Entre 1734 et 1743, Anne-Marie Krebs, veuve d'un capitaine de la forteresse de Neuf-Brisach, la fait rebâtir à ses frais. Dès 1745, l'épouse du comte de Châtillon reconstruit la chapelle en remerciement pour la guérison de son mari. En 1793, l'église du pèlerinage est vendue aux enchères avec obligation de la démolir dans le mois. La statue de Notre-Dame est mise à l'abri dans l'église de Heiteren. En 1869, l'évêché de Strasbourg autorisa une nouvelle construction qui fut bénie en 1870 ; la statue de Notre-Dame y reprit place. La chapelle fut agrandie en 1880, les murs en bois furent remplacés par des murs en moellons ; les travaux se terminèrent en 1894.
Moellon sans chaîne en pierre de taille ; maçonnerie ; enduit
1 vaisseau
En plus de la chapelle, le pèlerinage compte des bâtiments divers (grange, auberge, maison) , non étudiées. La chapelle se compose d'une nef unique à 3 travées, d'un choeur à pans coupés avec sacristie accolée au sud. Un édicule abritant un Mont des oliviers est accolé à la sacristie à l'est. L'entrée est protégée par un porche moderne. Un campanile en ferronnerie et toiture métallique est situé au-dessus du choeur. A l'intérieur, la nef est couverte d'un plafond en bois à 3 pans.
Campanile
Restauré
IM68008537 ; IM68008535 ; IM68008534 ; IM68008536 ; IM68008533
1999
© Inventaire général
1999
Jordan Benoît ; Mengus Sylvie
Dossier individuel