Hôtel de ville

Désignation

Dénomination de l'édifice

Hôtel de ville

Titre courant

Hôtel de ville

Localisation

Grand Est ; Haut-Rhin (68) ; Altkirch ; 5 place de la République

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Alsace

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Altkirch

Adresse de l'édifice

République (place de la) 5

Références cadastrales

1977 01

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

4e quart 18e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1780

Auteur de l'édifice

Nissler Jean (architecte)

Description historique

L'hôtel de ville est construit en 1780, sur les plans d'un architecte souabe, Jean Nissler, portant le titre d'arpenteur. Les travaux sont suivis sur place par l'ingénieur royal des Ponts et Chaussées Meinrad Stroltz. L'attribution traditionnelle à Jean-Baptiste Kléber est fantaisiste. L'hôtel de ville est au 18e siècle tout à la fois tribunal de la ville, tribunal de bailliage et lieu de réunion du conseil de la ville. La façade principale donnant sur la place était à l'origine en partie cachée par l'église paroissiale détruite en 1844. Le corps de bâtiment situé à l'arrière, sur l'ancien mur de fortification, est de peu postérieur (1er quart 19e siècle ?).

Description

Matériaux du gros-œuvre

Moellon ; maçonnerie ; enduit

Description de l'élévation intérieure

Rez-de-chaussée ; 2 étages carrés

Commentaire descriptif de l'édifice

L'imposante façade principale à 5 travées est munie d'un avant-corps central coiffé d'un fronton triangulaire orné d'un cartouche (à l'origine armorié). La décoration est exceptionnelle par rapport au reste de l'architecture civile de la ville. Chaînes d'angle en pierre de taille, bandeaux d'étages, agrafes sculptées de motifs rocaille. Le balcon de l'avant-corps, au premier étage, est supporté par trois consoles : deux consoles latérales ornées chacune d'un lion dressé, et au centre une console qui est également le claveau du portail, avec une tête de femme les yeux bandés, allégorie de la Justice. A l'intérieur, large escalier en chêne à balustres. Le bâtiment arrière ne présente pas de décor particulier : mise en oeuvre en maçonnerie et en pan de bois. Une cour intérieure séparait les deux corps, aujourd'hui couverte d'une verrière. Le décor intérieur a été refait au 19e siècle et au 20e siècle. Campanile à bulbe sur le corps de bâtiment principal. Un second campanile, sur le bâtiment arrière (qui figure sur des vues du 19e siècle) a disparu.