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Plateforme ouverte du patrimoine

Maison : villa d'André Burrus

Désignation

Dénomination de l'édifice

Maison

Genre du destinataire

D'industriel

Appellation d'usage

Maison de la communauté des communes du Val d'Argent

Titre courant

Maison : villa d'André Burrus

Localisation

Localisation

Grand Est ; Haut-Rhin (68) ; Sainte-Croix-aux-Mines ; 11A rue Maurice-Burrus

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Alsace

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Sainte-Marie-aux-Mines

Adresse de l'édifice

Maurice-Burrus (rue) 11A

Références cadastrales

1986 42

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Partie constituante non étudiée

Cour ; remise ; garage ; conciergerie ; jardin ; petit parc ; serre ; tonnelle ; bassin ; pergola ; court de tennis

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

2e quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1934

Description historique

Villa construite pour André Burrus, co-directeur de la fabrique de tabac Burrus, installée à Sainte-Croix depuis le 19e siècle, par les architectes associés Charles Schulé et Albert Doll, de Mulhouse. Les travaux eurent lieu de 1931 à 1935. Le décor choisi par les architectes se rapproche d'un style Louis XIII librement adapté. La grille de la rampe de l'escalier intérieur porte le nom du fabricant : J. Andrès et la date 1934. Après avoir abrité la Maison régionale de la musique, cette propriété a été acquise par la communauté de communes du Val d'Argent et la villa doit abriter une médiathèque. Les travaux sont prévus en 2003, entraînant la disparition de certaines dispositions intérieures.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Grès ; maçonnerie ; brique

Description de l'élévation intérieure

Sous-sol ; rez-de-chaussée ; 1 étage carré

Commentaire descriptif de l'édifice

La villa est construite au milieu d'un vaste jardin, comprenant un jardin potager, une tonnelle, une serre et un bassin. Les arbres plantés au moment de la construction appartiennent à 65 essences différentes, provenant d'Europe et d'Amérique du Nord. A l'entrée du côté de la rue Maurice-Burrus un pavillon d'entrée abrite une loge de portier et un second bâtiment des remises et garages (actuellement transformés en bureaux). La maison principale s'élevant sur une terrasse qui domine le jardin et un plan d'eau, est bâtie en pierre (chaînes d'angle, chambranles, bandeaux, cheminées) avec une maçonnerie couverte de briques. Le toit brisé est couvert d'ardoises. L'élévation antérieure présente une travée centrale en légère saillie, percée de la porte principale en plein cintre, surmontée d'un balcon et d'une porte-fenêtre, couronnée par un fronton. Cette travée centrale est flanquée de trois travées de fenêtres rectangulaires. L'élévation postérieure comprend un avant-corps à pans coupés, correspondant aux deux salles de réception sur les deux niveaux. L'élévation orientale est précédée d'une terrasse avec garde-corps en fonte ajourée ; les trois fenêtres centrales forment un léger avant-corps, où quatre colonnes cannelées portent un balcon à l'étage, avec garde-corps en fonte. L'élévation ouest présente sur la travée centrale un perron ouvrant sur une porte et une grande baie en plein cintre éclairant la cage d'escalier. Le brisis du toit est percé de lucarnes à chambranles de pierre, aux linteaux en arc segmentaire. L'intérieur de la villa présente un très vaste vestibule dallé de pierre, aux murs couverts d'un revêtement de pierre, ouvrant sur des grandes pièces communiquant entre elles. Chacune a conservé son décor, avec parquet de chêne, murs lambrissés de bois ou plafonds stuqués. La cage d'escalier située sur un côté abrite un escalier tournant à retours, aux marches de pierre et à la rampe de fer forgé. A l'étage les chambres à coucher étaient accompagnées de salles de bain (en cours de réaménagement, actuellement dépourvues de baignoires et de lavabos). Le premier étage des combles était aménagé, abritant les chambres des enfants et des domestiques (atteint par un escalier de service en chêne). Un ascenseur dessert les différents niveaux du sous-sol au comble. Le parc entourant la villa comprend un bassin devant l'élévation antérieure, aux arrivées d'eau en tête de monstre, une grande pelouse à l'est, entourée d'un chemin curviligne. Au fond un kiosque de jardin, de plan hexagonal est bâti en pan de bois hourdé de briques (trois pans sont restaurés en maçonnerie). L'intérieur est dallé de terre cuite, au plafond lambrissé de bois. A l'arrière, un tennis est entièrement détruit, il ne subsiste que le soubassement fait de murets en béton parallèles, sur lequel reposait le sol. Le jardin est planté de nombreux arbres anciens (hêtres, cèdres, etc...) qui ont souffert de la tempête de décembre 1999.

Technique du décor des immeubles par nature

Ferronnerie ; décor stuqué

Commentaires d'usage régional

Baie en arc segmentaire,lambris,baie en plein-cintre,perron,colonne,chaîne d'angle

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2002

Date de rédaction de la notice

2003

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Scheurer Marie-Philippe ; Raimbault Jérôme

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Alsace - Service de l'Inventaire du Patrimoine culturel Palais du Rhin - 2 Place de la République 67000 Strasbourg - 03.88.15.38.31