Chapelle
De luthériens
Saint-Blaise
Chapelle luthérienne Saint-Blaise
Grand Est ; Haut-Rhin (68) ; Sainte-Marie-aux-Mines ; Chemin rural
Anciennement région de : Alsace
Sainte-Marie-aux-Mines
Saint-Blaise
Chemin rural
2005 BA
En écart
Cimetière
Limite 15e siècle 16e siècle
La chapelle dédiée à saint Blaise pourrait avoir été élevée dans le 3e quart du 15e siècle, son campanile abritant une cloche datée de 1472. Mais d'après le "Reichsland Elsass-Lothringen", la chapelle a été édifiée en 1502 par Guillaume de Ribeaupierre, dont la famille possédait la moitié de la vallée de la Lièpvrette depuis le 14e siècle. Elle fut consacrée au culte luthérien à partir de 1555. Quelques fidèles réformés fréquentaient la chapelle, mais de 1585 à 1637, elle fut exclusivement consacrée au culte luthérien et encore de nos jours, elle dépend de la paroisse luthérienne de Sainte-Marie. Vers 1970, le choeur a été aménagé en lieu de culte, séparé de la nef : les murs ont été couverts de placoplâtre et le sol de linoleum. La nef est laissée à l'abandon, l'ensemble du bâtiment nécessiterait une profonde restauration.
Grès ; moellon ; enduit
1 vaisseau
Chapelle située à l'extrémité du ban de Sainte-Marie vers Sainte-Croix-aux-Mines, en bordure d'un chemin, au centre d'un petit écart occupé par quelques fermes et maisons (une grande ferme située au sud de la chapelle, représentée sur le plan cadastral de 1837 a été détruite). Le bâtiment se compose d'une nef parallèle au chemin et d'un choeur plus étroit et moins haut, à chevet plat. Les murs présentent des chaînes d'angle harpées ; le mur-gouttereau antérieur est percé d'une porte centrale en arc brisé moulurée d'une gorge, surmontée d'un oculus ovale et de deux fenêtres rectangulaires aux chambranles chanfreinés (très proches de celles existant à l'église de Saint-Pierre-sur-l'Hâte, datant du 16e siècle). Le mur-pignon ouest est percé d'une grande porte en arc brisé, au chambranle mouluré, avec congés en forme de bases de colonnettes (c'est l'ouverture la plus ancienne de la chapelle). Le reste du mur est aveugle. Le mur-gouttereau postérieur est percé de trois grandes fenêtres et d'une petite, semblables à celles du mur antérieur. Toit à longs pans, portant un campanile de plan carré, couvert d'ardoises, avec une toiture galbée. Le choeur a ses murs-gouttereaux percés d'une fenêtre rectangulaire, le mur-pignon de chevet est aveugle, mais orné d'une croix en grès dans-oeuvre au sommet du pignon. A l'intérieur, la nef est plafonnée, avec une tribune vers l'entrée, sur deux poteaux, au garde-corps fait de balustres tournés. Le sol est couvert de terre cuite. Les ébrasements des fenêtres sont peints en faux appareil. Contre le mur est à droite de l'arc triomphal, une chaire à la cuve en bois récente repose sur un soubassement maçonné couvert d'une dalle en grès au rebord mouluré d'un cavet (plus ancien). Séparant la nef du choeur, un arc triomphal (actuellement fermé par une clôture) en arc brisé, chanfreiné, avec impostes saillantes. Le choeur est surélevé de trois marches par rapport à la nef. Les dispositions actuelles du choeur sont modernes.
Campanile,chaîne d'angle harpée,porte en arc brisé,arc triomphal,colonne,chambranle mouluré
Mauvais état
IM68010461 ; IM68010462
À signaler
2002
© Inventaire général
2004
Scheurer Marie-Philippe ; Raimbault Jérôme
Dossier individuel
Région Alsace - Service de l'Inventaire du Patrimoine culturel Palais du Rhin - 2 Place de la République 67000 Strasbourg - 03.88.15.38.31