Pont
Pont routier
Pont Kitchener-Marchand
Pont Kitchener-Marchand, anciennement pont Napoléon ou pont du Midi
Auvergne-Rhône-Alpes ; Rhône (69) ; Lyon 2e arrondissement
Anciennement région de : Rhône-Alpes
Lyon
Confluent
1999 BS non cadastré
En ville
Saône (la)
Escalier
2e quart 19e siècle (détruit) ; 4e quart 19e siècle (détruit) ; 3e quart 20e siècle
1849 ; 1888 ; 1949
Daté par source ; daté par travaux historiques
Attribution par source ; attribution par travaux historiques
Kitchener Horacio Herbert (personnage célèbre) Marchand Jean-Baptiste (personnage célèbre)
De Chazourne, adjudicataire des remblais de la presqu´île Perrache, propose de construire dans l´axe du cours du Midi, un pont suspendu selon le modèle proposé en 1827 par la compagnie Seguin et Montgolfier ; le conseil municipal donne son accord le 4 mai 1827, puis se ravise le 12 décembre 1828. Chazourne construit alors un simple pont en bois qui brûle en 1834 ; reconstruit, il est détruit lors de l´inondation de 1840. Plusieurs projets sont présentés pour sa reconstruction par les entrepreneurs Guinand, de Chazourne ou Berthaud. L´ordonnance royale de 1845 décide la construction de 3 ponts : sur la Saône et sur le Rhône de part et d´autre du cours du Midi, et sur le Rhône à la hauteur de la gare d´eau de la Vitriolerie. Le pont sur la Saône, dit pont du Midi, doit avoir une seule travée et au moins 118 mètres entre les culées pour une largeur de 7 mètres entre les garde-corps, avec une voie charretière de 4 m 80 et deux trottoirs ; les parties les plus basses du tablier devront être à 9 m au-dessus de l´étiage. Jules Seguin emporte l´adjudication devant l´entreprise Medall père et fils. Le pont est ouvert à la circulation le 10 mars 1849. Le 1er mai 1865, la ville rachète la concession et supprime le péage. Le pont prend en 1852 le nom de pont Napoléon qu´il conserve jusqu´en 1870, remplacé alors par pont du Midi, comme le pont symétrique sur le Rhône ; en 1916, on le distingue de son homonyme par le nom de Kitchener, auquel on associe celui de Marchand en 1955. En 1898, le pont est pratiquement reconstruit : piles de maçonnerie plus solides et tablier rigide. Détruit par les dynamitages de septembre 1944, il est reconstruit en 1947 par les ingénieurs des ponts et chaussées Boutet et Rérolle, auxquels est adjoint l'architecte Noël Albert. Le décor est l'oeuvre du sculpteur Marcel Renard et du fondeur Godard. Le pont est réouvert à la circulation en 1949. Les candélabres qui étaient de Raymond Subes ont disparu.
Béton armé ; plaquis
Le pont de 1847, d'une longueur de 123 m 75, présentait deux travées fixes et une travée de 79 m 70 suspendue par 8 câbles supportées par des obélisques en pierre. Le pont actuel, de type portique, en béton armé, a un tablier complètement plat, ce qui peut poser des problèmes pour la navigation en hautes eaux. Le béton est recouvert de plaques de pierre ; des allégories de la Saône et du Rhône, en fonte, ornent ses piles. D´une longueur de 115 m 80, il comporte une travée centrale de 57 m et 2 latérales de 29 m 50. Sa largeur totale est de 24 m avec une chaussée centrale de 15 m. Côté nord, un escalier droit mène du pont au bas quai ; côté sud, un escalier tournant conduit vers le quai.
Fonderie (étudiée dans la base Palissy)
IM69000694
Propriété publique
2002
© Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes ; © Ville de Lyon
2001
Chalabi Maryannick
Dossier individuel
Région Auvergne-Rhône-Alpes - Centre de documentation du patrimoine - 59 boulevard Léon Jouhaux - CS 90706 – 63050 Clermont-Ferrand CEDEX 2 - 04.73.31.84.88