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Plateforme ouverte du patrimoine

Usine de petite métallurgie dite la Boule intégrale fabrique de boules lyonnaises

Désignation

Dénomination de l'édifice

Usine de petite métallurgie

Titre courant

Usine de petite métallurgie dite la Boule intégrale fabrique de boules lyonnaises

Localisation

Localisation

Auvergne-Rhône-Alpes ; Rhône (69) ; Lyon 8e arrondissement ; 96 rue Marius-Berliet

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Rhône-Alpes

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Lyon

Canton

Lyon

Adresse de l'édifice

Marius-Berliet (rue) 96

Références cadastrales

1999 BL 5

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Atelier de fabrication

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

1er quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1920

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Auteur de l'édifice

Description historique

En 1920, Paul Courtieu, né à Villeurbanne en 1890 et Vincent Mille, champion bouliste lyonnaise, ont l'idée de fabriquer une boule entièrement métallique. Paul Courtieu qui travaille de jour aux usines Berliet de Vénissieux comme chef de service des moules, essaie de trouver l'alliage métallique le mieux adapté à la fabrication des boules en s'inspirant des travaux des fondeurs de boulets à charge creuse. L'acier est vite abandonné (il rouille et est trop dur) pour un alliage à base d'aluminium inoxydable. Le bronze d'aluminium est encore trop mou trop fragile pour supporter les choc du jeu de boule. En 1923 un brevet est déposé pour un alliage de métaux non ferreux pour une boule métallique en alliage léger faite de deux hémisphères soudés. En 1924, un second brevet est déposé pour la boule intégrale fondue en une seule pièce. Cette société prend la raison sociale de Mille, Courtieu et Bataille en 1926 puis Courtieu, Bataille et Delaigue en 1930. Cette technique révolutionnaire provoque du mécontentement chez les fabricants de boules en bois cloutées, utilisées dans tous les jeux de boules de cette époque et qui s'équilibrent moins facilement que les boules métalliques. La boule intégrale est admise par l'Union Nationale des Fédérations de Boules, ancêtre de la Fédération Française de Boules, et équipe les joueurs des championnats officiels. Après l'atelier de fonderie, la boule passe à l'atelier du tourneur-mécanicien pour lissage et équilibrage, la boule est alors placée dans un bac contenant du mercure sur lequel elle flotte comme un ludion, la partie la plus lourde (le balourd) basculant vers le bas ; le sommet de la boule est alors marqué pour usiner la partie opposée. Par passes successives, on élimine le balourd pour obtenir un équilibrage parfait garantissant une trajectoire rectiligne. Ce travail terminé, chaque boule est pesée au gramme près pour constituer des paires, des jeux de trois ou quatre boules sur lesquelles on grave le striage choisi par le client parmi les soixante modèles du catalogue. L'avantage du métal sur le bois est que l'on peut avoir de petites boules lourdes et de grosses boules légères alors qu'avec le bois le poids est fonction du diamètre. Ce diamètre dépend de celui du noyau et des nouvelles techniques permettent d'avoir un diamètre d'une précision absolue. Le poids règlementaire est compris entre 700 et 1 300 grammes et le diamètre entre 90 et 110 millimètres. La dureté du métal doit se situer entre 35 et 90 unités Rockwell d'après la réglementation de la Fédération Internationale. Restée entreprise familiale de 1923 à 1981, la Boule intégrale est devenue, toujours localisé rue Marius Berliet, une véritable société industrielle avec son rattachement au groupe Florence et Peillon.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Résidu industriel en gros oeuvre

Matériaux de la couverture

Tuile mécanique ; verre en couverture

Description de l'élévation intérieure

1 étage carré

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; shed

Commentaire descriptif de l'édifice

Le site se compose d'un bâtiment administratif d'un étage carré, localisé en alignement sur la rue Marius Berliet, et d'une série d'ateliers sheds située à l'arrière et connexe aux bâtiments administratifs, en rez-de-chaussée.

État de conservation (normalisé)

Bon état

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2005

Date de rédaction de la notice

2005

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Halitim-Dubois Nadine

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Auvergne-Rhône-Alpes - Centre de documentation du patrimoine - 59 boulevard Léon Jouhaux - CS 90706 – 63050 Clermont-Ferrand CEDEX 2 - 04.73.31.84.88

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Vue générale nord-est
Vue générale nord-est
© Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes ; © Inventaire de Lyon propriété de l'Etat et de la Ville de Lyon
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Atelier accolé à la boulangerie
Atelier accolé à la boulangerie
© Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes ; © Inventaire de Lyon propriété de l'Etat et de la Ville de Lyon
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Vue nord-ouest des ateliers
Vue nord-ouest des ateliers
© Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes ; © Inventaire de Lyon propriété de l'Etat et de la Ville de Lyon
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Entrée principale nord
Entrée principale nord
© Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes ; © Inventaire de Lyon propriété de l'Etat et de la Ville de Lyon
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Vue ouest de l'entrée et cour
Vue ouest de l'entrée et cour
© Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes ; © Inventaire de Lyon propriété de l'Etat et de la Ville de Lyon
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Vue est
Vue est
© Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes ; © Inventaire de Lyon propriété de l'Etat et de la Ville de Lyon
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