Cité ouvrière
Cité ouvrière dite Cité de la Soie
Auvergne-Rhône-Alpes ; Rhône (69) ; Vaulx-en-Velin ; chemin de la Poudrette ; rue Roger-Salengro ; rue Alfred-de-Musset ; avenue du Bataillon-de-Carmagnole-Liberté
Anciennement région de : Rhône-Alpes
Vaulx-en-Velin
Lyon
Poudrette (chemin de la) ; Roger-Salengro (rue) ; Alfred-de-Musset (rue) ; Bataillon-de-Carmagnole-Liberté (avenue du)
1997 BN 51ABC, 207, 291, 161A, 162A, 165B, 166A, 170A, 205A, 226A, 228A, 404A, 102, 103
En ville
Maison ; immeuble
Usine de fibres artificielles et synthétiques Gillet dite la Soie artificielle du sud-est (la Sase) puis usine de Textile artificiel du sud-est (la Tase) puis Comptoir du textile artificiel puis Rhône Poulenc textile
IA69001181
1er quart 20e siècle ; 2e quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle
1924 ; 1926 ; 1953 ; 1958
Daté par source
Attribué par source
Cette cité industrielle est conçue en 1924 pour avoir son entière autonomie sur un terrain de 20 hectares contigu à l'usine Gillet qui en a financée la construction et dont son organisation reflète la hiérarchique de l'usine. Cette cité ouvrière appelée également cité des jardins, est l'une des plus importantes de la région lyonnaise et des plus élaborées sur le plan architectural et urbanistique concue par les architectes DESSEUX et ALEXANDRE. Elle comprend la grande cité composée d'immeubles collectifs située avenue Roger-Salengro, et de la petite cité représentant 97 maisons individuelles avec jardin (d'inspiration cité alsacienne) , et de types architecturaux différents selon la fonction dans l'usine ou la nationalité. L'attribution d'un logement dans la petite cité était comprise dans le contrat de travail et se faisait en fonction de la catégorie socioprofessionnelle de l'employé. Les ingénieurs, chefs d'atelier, contremaître étaient logés dans des logements plus spacieux, plus confortables qui correspondent à trois types de maison. Les ouvriers étaient logés dans des pavillons comprenant 4 logements (quatre types existaient pour les maisons ouvrières). Cette cité est desservie par des allées sinueuses, trois grandes villas pour les directeurs, sont localisées un peu à l'écart (rue de la Poudrette). Sont conçus également, un foyer de jeunes filles dit hôtel Jeanne d'arc qui est devenu plus tard un IUFM, une église construite en bois avec des dons de madame Gillet, démolie en 1966 et reconstruite par l'évêché à proximité de l'usine (chapelle Saint-Joseph) , une école, un stade, une crèche, un centre médico-social, et des commerces. Après la fermeture de l'usine, les petites cités ont été revendues à leurs locataires ou à des habitants des grandes cités. Certaines maisons conservent leur aspect d'origine d'autres ont été transformées. La plupart des logements ont subit des modifications, pour les rendre plus fonctionnels, installation de salle-de-bains, agrandissement de pièces... La cité Tase d'un intérêt patrimonial évident est liée à l'histoire d'une usine phare de la région lyonnaise et reste le témoignage d'un mode d'habitat ouvrier, préservé et d'une grande cohérence. Périodes de construction : 1924, la petite cité composée de maisons individuelles ; 1926, la grande cité qui se compose d'immeubles collectifs de type HBM ; 1953, cinq nouvelles maisons jumelées sont construites au sud-est de la cité ; 1958, huit nouveaux pavillons sont édifiés le long de l'allées des Acacias.
Moellon
Tuile mécanique
1 étage carré ; 4 étages carrés
Toit à longs pans
La petite cité ou cité villa se compose de 97 maisons en partie jumelées pittoresques à grands toits. Descriptif des différents types de maisons. Les maisons destinées aux ouvriers sont de 4 types. Les maisons de type A se composent de deux niveaux, dont chacun comporte deux logements de trois pièces d'une superficie d'environ 50 m² par logement : 2 chambres, une piècescommune (salon-cuisine) , un wcparticulier et une cave. Chaque maison est bordée d'un jardin divisé en 4 parcelles identiques. Les maisons de types B : Les maisons de types C : les maisons de types D : (en cour)
Bon état
À signaler
La cité Tase d'un intérêt patrimonial évident est liée à l'histoire d'une usine phare de la région lyonnaise et reste le témoignage d'un mode d'habitat ouvrier, préservé et d'une grande cohérence.£Cet ensemble (usine et cités) bénéficie d'une inscription sur la liste du patrimoine du XXe siècle (label XXe) en 2002 (reconnaissance architecturale).£ (Fiche label XXe IA69001020)
Propriété privée
2007
© Inventaire de Lyon propriété de la Région Rhône-Alpes et de la Ville de Lyon
2007
Halitim-Dubois Nadine
Sous-dossier
Région Auvergne-Rhône-Alpes - Centre de documentation du patrimoine - 59 boulevard Léon Jouhaux - CS 90706 – 63050 Clermont-Ferrand CEDEX 2 - 04.73.31.84.88