Immeuble
De chanoines
L'Ile Saint-Nizier
Immeuble de chanoines, dit l'Ile Saint-Nizier
Auvergne-Rhône-Alpes ; Rhône (69) ; Lyon 2e arrondissement ; 31 place Antoine-Rivoire ; 4 rue Gentil ; 3 rue des Forces ; rue de la Gerbe
Anciennement région de : Rhône-Alpes
Lyon
Saint-Nizier
Antoine-Rivoire (place) 31 ; Gentil (rue) 4 ; Forces (rue des) 3 ; Gerbe (rue de la)
1831 H2 697 à 699 ; 1999 AB 51, 53
En ville
Boutique ; cour ; puits
Ensemble canonial de Saint-Nizier
IA69006512
1er quart 18e siècle
2e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle
1706
Daté par source
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Ensemble de maisons canoniales du chapitre de Saint-Nizier occupant presque entièrement un îlot appelé l´Ile Saint-Nizier. Les plus anciens achats connus pour l´habitation des chanoines remontent à 1321. En 1705, les demeures sont devenus vétustes et ne sont sans doute plus habitées par les chanoines. Sous la pression de la ville, le chapitre demande aux chanoines de lui céder leurs maisons afin de les remplacer par un immeuble de rapport unique, à l´exception de la maison 1, rue des Forces qui venait d´être remplacée par un petit immeuble (cf. dossier). La seule maison qui n´appartenait pas aux chanoines est acquise en 1707. Les plans du nouvel édifice sont établis en 1706 par le chanoine Sicauld, l´autorisation d´alignement est délivrée en juillet et la réalisation est confiée en décembre aux architectes Pierre Cotton et Jacques Richard. A la fin du 1708, les premiers contrats de location signalent l´achèvement du chantier. L´immeuble est vendu comme bien national le 4 janvier 1791. Il forme trois parcelles sur le plan cadastral de 1831, deux actuellement. La partie ouest a été surélevée d'un étage dans le 2e quart du 19e siècle : une augmentation de taxe en 1839 est sans doute le signe de cet agrandissement. C'est peut-être à cause de ce surhaussement qu'elle présentait des signes de faiblesse en 1910 et qu'elle dut être remaniée (témoignage oral) : réfection des façades en ciment moulé, déplacement de l'entrée dans une ancienne arcade de boutique, reconstruction du corps de service à l´est de la cour.
Calcaire ; moellon ; enduit ; revêtement
Tuile mécanique
Sous-sol ; 5 étages carrés
Voûte d'arêtes
Élévation à travées
Toit à longs pans ; croupe ; pignon couvert ; toit en pavillon
Escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour, en maçonnerie, cage ouverte
L'immeuble présentait à l'origine trois étages carrés et un étage de comble à surcroît, deux cours sur lesquelles ouvrait un escalier. Ils sont de même forme avec la différence que celui de la cour avant a deux noyaux, celui de la cour arrière un mur noyau et sa cage se prolonge en pavillon d'un étage supplémentaire. Les allées, qui reliaient primitivement les trois portes d'entrée, les deux cours et les deux escaliers, sont voûtées d'arêtes.
Ferronnerie ; menuiserie ; sculpture
Armoiries, arabesque ; ornement à forme géométrique, ornement à forme végétale ; ornement à forme architecturale, cartouche
Les tympans en fer forgé des trois portes étaient identiques et présentaient les armes du chapitre (deux clefs entrecroisées) dans un décor à la Bérain (deux sont encore en place) ; la porte sur la rue Gentil a encore son ventail d'origine à ornement géométrique et végétal, ainsi que son heurtoir en fer forgé. La façade plaquée au début du 20e siècle est d'inspiration néo-baroque et le décor en fer forgé des vantaux de la nouvelle porte s'inspire du tympan des anciennes.
Quatre corps de bâtiment autour d'une cour centrale
Bon état
Propriété privée
2004
© Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes ; © Ville de Lyon
2004
Ducouret Bernard ; Loiseau Marina
Sous-dossier
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