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Plateforme ouverte du patrimoine

Maison dite Villa Lamugnière

Désignation

Dénomination de l'édifice

Maison

Appellation d'usage

Villa Lamugnière ; arboretum

Destination actuelle de l'édifice

Maison commune ; jardin public ; jardin botanique

Titre courant

Maison dite Villa Lamugnière

Localisation

Localisation

Bourgogne-Franche-Comté ; Haute-Saône (70) ; Arc-lès-Gray ; 50 rue de Dijon

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Franche-Comté

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Gray

Adresse de l'édifice

Dijon (rue de) 50

Références cadastrales

1964 AC 69 à 77

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Partie constituante non étudiée

Grotte de Lourdes ; buanderie ; bûcher ; logement ; remise ; éolienne ; fontaine ; château d'eau ; passerelle ; jardin potager ; verger ; tonnelle ; orangerie ; pavillon de jardin ; serre ; bassin ; allée ; belvédère ; terrasse en terre-plein ; escalier indépendant ; cour ; mur de clôture

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

4e quart 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1884

Commentaires concernant la datation

Porte la date

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Signature ; attribution par travaux historiques

Description historique

A la fin du 19e siècle, Félix Faivre, négociant en vin et membre du tribunal de commerce de Gray, se fait construire une demeure, dont l'architecte est inconnu, sur le coteau appelé les Vignes de Vergy, situé sur la rive droite de la Saône. La seule date précise concerne la réalisation de la salle à manger par le menuisier L. Marchand en 1884. Cette information est connue grâce à une signature cachée derrière le miroir au-dessus de la cheminée et découverte lors d'une des campagne de restauration effectuées après 1985. Louis Tisserand, menuisier à Arc-lès-Gray (rue de Dijon) , décédé en 1939, exécute l'escalier en vis conduisant aux chambres situées à l'étage (d'après le témoignage oral de ses héritiers). En 1903, le peintre-verrier bisontin Joseph Beyer signe la verrière qui clôt la salle de bain. Le papier peint du pavillon de jardin (n° 1) provient de la manufacture Züber à Rixheim. Laissée à l'abandon depuis 1945, la demeure a été achetée par la commune en 1985 et restaurée par étapes. L'ancien logis abrite plusieurs associations. Planté d'essences rares, le jardin a été aménagé en symbiose avec la demeure et ses parties constituantes. Il témoigne d'une oeuvre réalisée par un amateur éclairé qui a peut-être fait appel à un paysagiste dont le nom est inconnu. Protégé au titre des sites le 4 juin 1993, le jardin a été aménagé pour devenir un jardin public et un arboretum.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Métal ; calcaire ; moellon ; enduit ; brique émaillée ; bois ; pan de bois ; rocaille ; verre

Matériaux de la couverture

Tuile mécanique ; ardoise ; chaume

Typologie de plan

Jardin irrégulier

Description de l'élévation intérieure

Sous-sol ; 2 étages carrés

Typologie du couvrement

Voûte en berceau

Partie d'élévation extérieure

Élévation à travées ; jardin en pente

Typologie de couverture

Terrasse ; toit à longs pans ; croupe ; demi-croupe ; pignon ; toit polygonal

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours ; escalier dans-oeuvre : escalier en vis, en charpente ; escalier de distribution extérieur : escalier droit, escalier isolé

Source de l'énergie utilisée par l'édifice

Énergie éolienne

Commentaire descriptif de l'édifice

La demeure est constituée de deux corps de bâtiment reliés par une aile en équerre. Le logis et les parties constituantes ont été réalisés en calcaire (moellon et enduit) excepté la resserre en bois, la serre en verre, la logette abritant la salle de bain en brique émaillée et la grotte de Lourdes en rocaille. Les toits sont couverts en tuiles mécaniques sauf le logis et les pavillons de jardin en ardoise. L'orangerie possède un toit en terrasse bordé de balustres, le logis et le pavillon de jardin (n° 3) sont couverts d'un toit à longs pans à croupe, le toit du bûcher est à longs pans à pigno, les toits du pavillon de jardin (n° 1) et du pavillon de jardin (n° 2) sont des toits polygonaux. Un escalier droit conduit au second étage du logis tandis qu'un escalier en vis mène au grenier. Deux escaliers indépendants, en pierre permettent l'accès de la cour à la terrasse et du jardin au jardin potager. La verrière qui ferme la salle de bain est en verre mécanique.

Technique du décor des immeubles par nature

Céramique ; papier peint ; décor stuqué ; vitrail

Description de l'iconographie

Les piliers de la logette sur la façade antérieure du logis était ornés d'un décor de chutes végétales en céramique dans les tons bleus. Un papier peint figurant un panoramique, connu sous le nom d'Isola Bella, couvrait les murs du pavillon (n° 1). Le plafond de ce pavillon est orné d'un décor stuqué où virevoltent des hirondelles. La verrière qui ferme la salle de bain représente une envolée de canards au bord d'un étang.

État de conservation (normalisé)

Désaffecté ; envahi par la végétation ; restauré

Protection et label

Intérêt de l'édifice

À signaler ; intérêt botanique

Observations concernant la protection de l'édifice

Collection d'arbres exotiques

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1986

Date de rédaction de la notice

1986

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Hamelin Liliane

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier avec sous-dossier

Logette (n° 2) : verrière fermant la salle de bain.
Logette (n° 2) : verrière fermant la salle de bain.
© Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, ADAGP
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