Usine de meubles
Usine de meubles Bardoz-Lefranc, puis Usines Réunies
Logement
Usine de meubles Bardoz-Lefranc, puis les Usines Réunies, actuellement logement
Bourgogne-Franche-Comté ; Haute-Saône (70) ; Saint-Loup-sur-Semouse ; R.D. 10
Anciennement région de : Franche-Comté
Haute-Saône
Saint-Loup-sur-Semouse
R.D. 10
2006 AC 42 à 45
En ville
Semouse (dérivation de la)
Entrepôt industriel ; logement ; logement d'ouvriers ; bureau ; bief de dérivation ; cheminée d'usine
3e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle
Daté par source ; daté par travaux historiques ; daté par source ; daté par travaux historiques
Mentionnée en 1831, la société Bardoz-Lefranc s'implante dans le 3e quart du 19e siècle à l'emplacement du moulin Détrie, qui apparaît en 1837 sur le plan cadastral de la commune de Magnoncourt (A 257). Cette manufacture de sièges et de meubles de styles prend pour nom Bardoz veuve et fils, puis Bardoz fils-Lefranc et Successeurs à la fin du 19e siècle. La matrice cadastrale mentionne la destruction par incendie d'un magasin de stockage de chaises en 1882. Entre cette date et 1888 sont réalisés d'importants travaux : construction d'un "séchoir, d'une forge, d'une chambre à four, d'une chaiserie, de bureaux, d'un dépôt de bois, d'un hangar et d'un bâtiment pour la machine à vapeur". Un logement ouvrier est construit en 1887-1888 ; il s'agit vraisemblablement de la cité Saint-Anne, encore visible. Une cantine et un "atelier de photographie" sont édifiés à l'extrême fin du 19e siècle. L'usine est réglementée par arrêté préfectoral le 12 mars 1896. En 1903, elle fusionne avec la société Pierre et Cie (étudiée IA70000195), établie au lieu-dit le Grand Baigneux, et prend pour nom les Usines Réunies de Saint-Loup - Magnoncourt. L'activité cesse sur le site après la Seconde Guerre mondiale et est transférée à l'usine du Grand Baigneux. Les logements sont encore utilisés, mais le bâtiment des bureaux est désaffecté, et la salle des machines, le bâtiment d'eau et l'atelier de fabrication sont en ruines. Le moulin compte quatre tournants au milieu du 19e siècle. Présence de trois turbines en 1878, et d'une machine à vapeur et de trois turbines en 1893. L'usine compte 41 ouvriers et 4 enfants en 1873, contre environ 120 personnes en 1878. En 1893, l'effectif est de 82 hommes, 10 femmes et 30 enfants, contre 150 ouvriers en 1908 et en 1931. La fusion de 1903 entraîne une grève de 74 jours.
Grès ; moellon ; enduit ; brique
Tuile mécanique
1 étage carré ; étage de comble
Charpente en bois apparente
Toit à longs pans ; demi-croupe
Énergie hydraulique ; énergie thermique ; produite sur place ; produite sur place
Les bâtiments sont en moellon de grès enduit, couverts de toit à longs pans et tuile mécanique. L'entrepôt industriel possède une charpente de bois couverte de tuile mécanique. Le logement ouvrier collectif, situé 42 à 54 avenue de Magnoncourt, est pourvu d'un étage carré ; ses ouvertures sont en arc segmentaire de brique. Le cheminée en brique, quoique assez dégradée, est encore en place.
Établissement industriel désaffecté ; mauvais état
Propriété privée
2006
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
2006
Favereaux Raphaël
Dossier individuel
Région Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine 4, square Castan 25031 Besançon Cedex - 03.63.64.20.00