Usine liée au travail du bois ; scierie ; usine de meubles
Saboterie
Usine de meubles Parisot
Usine liée au travail du bois (saboterie) et scierie, puis usine de meubles Parisot
Bourgogne-Franche-Comté ; Haute-Saône (70) ; Saint-Loup-sur-Semouse ; 15 avenue Jacques Parisot
Oeuvre située en partie sur la commune : Magnoncourt ; oeuvre située en partie sur la commune : Corbenay
Haute-Saône
Saint-Loup-sur-Semouse
Jacques Parisot (avenue) 15
2006 AC 63 à 66, AD 4 à 9, 16, 18, 20, 21, 23, 24, 26 à 30, 114 à 131, 157 à 160
En ville
Atelier de fabrication ; atelier de réparation ; magasin industriel ; entrepôt industriel ; chaufferie ; bureau
1er quart 20e siècle ; 2e moitié 20e siècle
Daté par tradition orale ; daté par travaux historiques ; daté par tradition orale ; daté par travaux historiques
La fabrique d'Eugène Fourrier, vraisemblablement une saboterie, est mentionnée en 1903, date à laquelle il est autorisé à faire usage d'une machine à vapeur. En 1918, la saboterie mécanique Fourrier et Jacquez produit 150 paires par jour. Elle apparaît en 1931 sous le nom de scierie-saboterie Fourrier-Arnoux. Il semble que la saboterie cesse son activité avant la Seconde Guerre mondiale, et que la scierie se développe (exploitation forestière). A sa fermeture vers 1953, Jacques Parisot, propriétaire d'une fabrique de meubles à Saint-Loup-sur-Semouse (étudiée IA70000191), acquiert le site et les terrains attenants. Il y transfère progressivement son activité et fait construire des ateliers, entrepôts, magasins et bureaux entre 1960 et 1980. En 1955, la société décide de s'orienter vers les produits de grande consommation. Elle met en place des chaînes de travail permettant la fabrication en série de salles à manger et de chambres à coucher, destinées aux grands marchands de meubles parisiens. En 1960, seul un atelier artisanal fabrique encore du meuble de style (sur commande). L'usine travaille en liaison avec celle d'Hymont (88), acquise en 1945, et celle de Bar-sur-Aube (10). Fondée en 1952, la SARL Meubles et Décorations Jacques Parisot devient SA Fabrique de meubles Jacques Parisot en 1958. L'établissement produit entre 600 et 1000 pièces par jour en 1964. Entre 1967 et 1969, l'usine est agrandie sur la rive gauche de la Semouse, sur la commune de Magnoncourt. En 1969, la société fait édifier à 2 km à l'est, sur la commune de Corbenay, une unité de fabrication de panneaux de particules de bois, dénommée Cie française du Panneau (CFP). En 2006, le site de Saint-Loup produit des meubles de style moderne à base de panneaux et en kit, ou de style rustique à base de bois massif (chambres à coucher, séjours et salles à manger, meubles de bureau et de rangement). Via ses filiales, le groupe Parisot est présent en France à Mirecourt (88), Dunkerque (59), et Berteaucourt-les-Dames (80), mais aussi en Roumanie et à Hong-Kong, pour la conception, la production et la commercialisation de sièges rembourrés, meubles en bois massif et en kit, et panneaux de particules. Une machine à vapeur Sicaud (ou Sicand ?) autorisée en 1903. La scierie-saboterie emploie 17 ouvriers en 1931. La société Parisot compte 50 personnes en 1950, 209 en 1958, 300 en 1960, 450 en 1964, 790 en 1967, 1200 en 1990 et 850 en 2006.
Grès ; moellon ; enduit ; béton ; parpaing de béton ; enduit ; essentage de tôle
Tuile mécanique ; fer en couverture
1 étage carré
Charpente métallique apparente
Toit à longs pans
Énergie thermique ; produite sur place ; énergie électrique ; achetée
Le bâtiment originel (saboterie) est en forme de U. Il est bâti en moellon de grès enduit, couvert de toits à longs pans en tuile mécanique. A l'exception des bureaux, tous les autres bâtiments sont en parpaing de béton enduit, à charpente métallique, couvert de toits à longs pans en tôle.
Propriété privée
2006
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
2006
Favereaux Raphaël
Dossier individuel
Région Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine 4, square Castan 25031 Besançon Cedex - 03.63.64.20.00