Moulin à farine ; moulin à papier ; féculerie ; usine de préparation de produits textiles
Retorderie
Moulin à farine Deharbe, puis Moulin à papier Hirsch, puis féculerie Balandier, puis Creusot, puis Perney, puis Brueder, puis usine de préparation de produits textiles Dorget
Moulin à farine Deharbe, puis moulin à papier Hirsch, puis féculerie Brueder, puis usine de préparation de produits textiles (retorderie) Dorget
Bourgogne-Franche-Comté ; Haute-Saône (70) ; Breuches
Anciennement région de : Franche-Comté
Haute-Saône
Saint-Sauveur
Banc d'Aval
1833 D 19 à 28 ; 2008 D 411 à 413, 410, 417, 418, 525, 526, 540, 541
En village
Breuchin (dérivation du)
Atelier de fabrication ; bief de dérivation ; logement ; pont bascule ; transformateur
2e moitié 19e siècle ; 2e quart 20e siècle
Daté par source ; daté par tradition orale ; daté par travaux historiques ; daté par source ; daté par tradition orale ; daté par travaux historiques
Ne figurant pas sur la carte de Cassini (1760), le moulin à farine aurait été établi par Claude-François et Jean-Baptiste Deharbe en 1792. Il aurait été converti en papeterie vers 1832 par Alexandre Deharbe. Abraham Hirsch, fabricant de papier à Epinal (88), reprend l'établissement vers 1856. Ce dernier est réglementé le 30 juillet 1858 par un arrêté préfectoral, qui "autorise le maintien de la papeterie composée de 4 tournants faisant mouvoir divers organes [...]". Elle est remplacée vers 1870 par une féculerie, appartenant en 1875 à Charles-Melchior Balandier, et en 1892 à Félix Creusot. En 1893, Léopold Perney convertit la féculerie en un tissage de coton mais un incendie, le 30 décembre, met fin à cette tentative et le contraint à rétablir l'activité de féculerie. En 1918, la production atteint 8 à 10 000 sacs. En 1921, la féculerie appartient à la société Brueder et Cie (Arches, 88). Elle traite encore 1000 t de pomme de terre en 1937, mais ferme ses portes peu après. L'industriel textile Dorget, implanté à La Longine (étudié IA70000118), établit une petite retorderie (activité de préparation du fil de coton) dans les bâtiments de l'ancienne féculerie, et fait construire de nouveaux ateliers de l'autre côté de la route. L'usine textile fonctionne jusqu'au milieu des années 1960. Les bâtiments ont ensuite abrité diverses activités, mais la plupart des ateliers en rez-de-chaussée construits dans les années 1930, ainsi que la chaufferie et la cheminée de la féculerie, ont été détruites. Toutes les installations techniques ont été démantelées. La papeterie est mise en mouvement par 4 roues à palettes. Une chaudière à vapeur Scheidecker (Lure, 70) est autorisée en 1905. Un moteur gasoil de 90 ch et une turbine de 40 ch sont attestés en 1937. La féculerie emploie 8 hommes en 1893, 10 à 16 en 1918, 8 en 1931, et 26 en 1926. La retorderie emploie une vingtaine de personnes dans les années 1950.
Grès ; résidu industriel en gros oeuvre ; enduit ; moellon
Tuile mécanique ; verre en couverture
1 étage carré ; étage de comble
Toit à longs pans ; shed
Énergie hydraulique ; produite sur place ; énergie thermique ; produite sur place ; énergie électrique ; achetée
Site industriel (antérieurement) desservi par embranchement ferroviaire. Les bâtiments de l'ancienne féculerie sont en moellon de grès enduit, à étage carré et étage de comble, couverts de toits à longs pans en tuile mécanique. Les ateliers de la retorderie sont construits en parpaing de mâchefer enduit, couverts de travées de sheds.
Établissement industriel désaffecté
Propriété privée
2007
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
2007
Favereaux Raphaël
Dossier individuel
Région Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine 4, square Castan 25031 Besançon Cedex - 03.63.64.20.00