Moulin à papier ; usine de construction mécanique ; fonderie
Moulin à papier Petitjean, puis usine de construction mécanique et fonderie Goulut, puis Goulut-Borne
Magasin de commerce
Moulin à papier Petitjean, puis usine de construction mécanique et fonderie Goulut-Borne, actuellement magasin de commerce
Bourgogne-Franche-Comté ; Haute-Saône (70) ; Luxeuil-les-Bains ; 21 rue des Cannes
Anciennement région de : Franche-Comté
Haute-Saône
Luxeuil-les-Bains
Cannes (rue des) 21
1833 C 286 à 288 ; 2008 AX 46, 47, 267, 336, 337
En ville
Morbief (dérivation du)
Atelier de fabrication ; bâtiment d'eau ; bief de dérivation ; logement patronal
19e siècle
Daté par source ; daté par travaux historiques
En 1856, Célestin et Hippolyte Goulut transfèrent leur atelier de construction mécanique dans le moulin à papier Petitjean. Leur établissement industriel avait été créé en 1838, 400 m en amont sur le Morbief, en lieu et place des immeubles sis 25 et 27 rue Henry Guy. Il comprend également une fonderie de fonte et de cuivre, et produit des mécanismes pour huileries, moulins, forges, laminoirs, etc. L'usine est réglementée par deux arrêtés préfectoraux les 27 octobre et 2 novembre 1858. La veuve d'Hippolyte, née Martin, reprend l'affaire en 1873 sous l'appellation Veuve Goulut ainée, à laquelle succèdent ses fils Félix et Joseph. A la mort de Félix en 1883, Joseph s'associe à l'ingénieur Louis Borne et monte une unité de fabrication de turbines hydrauliques. En 1897 est créée la société en nom collectif Goulut-Borne. Un nouvel atelier de fabrication est construit dans la seconde moitié du 19e siècle contre le pignon est du moulin à papier. En 1918, la société fabrique également de l'appareillage électrique. Après la Seconde Guerre mondiale, la société est dirigée par Jacques Frichet, gendre de Léon Borne. Dans les années 1960, l'entreprise fabrique une centaine de turbines hydrauliques par an, essentiellement destinées aux pays d'Afrique Noire, et consacre 20% de son activité à la fonderie de fonte. Elle ferme ses portes en 1970. Les bâtiments ont, par la suite, été occupés par un garage automobile et diverses activités commerciales. L'atelier de fonderie a été détruit, remplacé par un parking. L'arrêté préfectoral du 9 août 1865 autorise l'usage d'une chaudière pour alimenter une machine à vapeur de 6 ch. En 1875, l'atelier de construction mécanique compte 14 hommes et la fonderie en emploie 8. L'effectif est de 80 ouvriers en 1918, et de 57 en 1931.
Grès ; enduit ; moellon
Tuile mécanique ; ciment amiante en couverture
2 étages carrés
Toit à longs pans ; appentis ; croupe ; demi-croupe
Énergie hydraulique ; produite sur place ; énergie thermique ; produite sur place ; énergie électrique ; achetée
L'atelier de construction mécanique est en moellon de grès enduit, couvert d'un toit à longs pans en ciment amiante. Construit en rez-de-chaussée, il était pourvu d'un pont roulant. Dans son prolongement ouest se trouve le moulin à papier, à deux étages carrés, couvert d'un toit à demi-croupes. Ces bâtiments longent le Morbief, contrairement au bâtiment d'eau, établi sur le bief. Le logement patronal comprend un étage carré ; il est couvert d'un toit à croupes.
Établissement industriel désaffecté
Propriété privée
2007
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
2007
Favereaux Raphaël
Dossier individuel
Région Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine 4, square Castan 25031 Besançon Cedex - 03.63.64.20.00