Église paroissiale
Saint-Martin
Église Saint-Martin
Bourgogne-Franche-Comté ; Haute-Saône (70) ; Purgerot ; Grande Rue
Val de Saône
Combeaufontaine
Grande Rue
2017 AB 245
En village
Limite 12e siècle 13e siècle ; 2e moitié 16e siècle ; 17e siècle
18e siècle ; 19e siècle
1572
Daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques ; porte la date
Attribution par source
L'existence d'une église à Purgerot est avérée dès le 12e siècle. Tout d'abord en 1161, à la mort de l'archevêque Humbert où une charte évoque la cession de l'église à l'abbaye de Cherlieu ; puis ce don est confirmé en 1198 par Odon, archidiacre de Faverney. Cependant, comme le souligne Ghislaine Dard-Morel dans son étude historique et architecturale de l'église, l’édifice mentionné en 1161 n'est pas celui évoqué en 1198 car il a été reconstruit entre-temps.Le plan de l'édifice actuel date de la seconde moitié du 12e siècle. Les guerres successives ont néanmoins fortement endommagé l'église et elle a du être reconstruite en grande partie aux 16e et 17e siècles. Dans la seconde moitié du 16e siècle, de puissants contreforts sont construits afin de stabiliser l'édifice qui est bâti dans une pente et doit supporter les ruissellements fréquents des eaux de pluie. Une fois l'ensemble consolidé, le clocher est surélevé et des chapelles latérales sont construites à la fin du 16e siècle (le millésime 1572 est gravé sur la baie de la chapelle orientale). La nef est rebâtie en 1624. Au début du 17e siècle, le portail d'origine est remplacé par un nouveau de style Renaissance.A partir du 18e siècle, l'édifice ne subit pas de transformations majeures mais fait l’objet de restaurations et d'améliorations en fonction des finances de la commune.En 1777, des travaux de réparation et de décoration sont effectués par l'entrepreneur Bourquin selon les plans et les devis dressés par l'architecte Amoudru. Sous l'égide de l'architecte Pambet, des travaux sont menés au niveau de la chapelle Saint-Joseph (ravalement, reprises des contreforts) ; le vitrail de la chapelle est remplacé par un vitrail neuf. En 1837, la commune fait appel à l'architecte Claude Loiselot qui prévoit de refaire à neuf la charpente de la nef et du beffroi : les fermes sont conservées et les pièces défectueuses remplacées, la couverture est refaite en tuiles plates de Frasnoy, hormis le faitage qui sera en tuiles creuses. Enfin, entre 1858 et 1683; l'architecte Adrien Renahy va produire plusieurs devis pour restaurer tant l'extérieur que l’intérieur de l’édifice.Le 21 juillet 1998, l'église Saint-Martin est inscrite en totalité au titre des Monuments historiques.
Calcaire ; moellon ; enduit ; calcaire ; pierre de taille
Tuile
Plan en croix latine
1 vaisseau
Voûte d'ogives
Toit à deux pans
L'église Saint-Martin est en forme de croix latine. L'édifice, renforcé par de multiples contreforts, est de forme rectangulaire terminé par un chevet plat. L'ajout postérieur des chapelles latérales dessine une sorte de transept. Les baies de la nef sont en plein cintre tandis que celles des chapelles sont en arc brisé à remplage. Toutes les parties de l'édifice sont couvertes en tuiles avec une toiture à deux pans ; le clocher, érigé sur la croisée, est couvert en bâtière. On entre dans l'église par un portail de style Renaissance à pilastres corinthiens surmontés d'un fronton triangulaire couronné de pots-à-feu. Une tour d’escalier permettant d'accéder aux étages et une sacristie adossée au chœur complètent la façade sud de l'église.La nef unique à trois travées et le chœur ont des voûtes à croisées d'ogive. D'après René Tournier, la croisée actuelle constituait l’avant-chœur avant la construction des chapelles latérales. Le sanctuaire de forme rectangulaire comprend un retable réalisé vers 1700.
; inscrit MH
1998/07/21 : inscrit MHÉglise, en totalité (cad. AB 245) : inscription par arrêté du 21 juillet 1998
Propriété de la commune
2017
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
2018
Gézolme Guillaume
Dossier individuel