Usine de construction mécanique
Dite Société Anonyme des Ateliers de constructions mécaniques J.-B.Aillot
Usine de construction mécanique dite Société Anonyme des Ateliers de constructions mécaniques J.-B. Aillot (activités liées au canal du Centre)
Bourgogne-Franche-Comté ; Saône-et-Loire (71) ; Montceau-les-Mines ; 2 rue de Gilly ; 25.31 rue des Prés
Anciennement région de : Bourgogne
Saône-et-Loire
Montceau-les-Mines
Gilly (rue de) 2 ; Prés (rue des) 25.31
1978 BS 2 ; 3 ; 6 ; 11 ; 117 ; 167 ; 170 ; 171 ; 185 ; 186
En ville
Canal du Centre
Atelier de fabrication ; magasin industriel ; cheminée d'usine ; salle des machines ; bureau d'entreprise ; logement patronal ; logement d'ouvriers
4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle
1885
Daté par travaux historiques
Créés en 1872 par Jean-Baptiste Aillot rue de la République, les Ateliers de Constructions Mécaniques J.-B. Aillot sont transférés en 1885 (daté par travaux historiques) sur ce site acquis dès 1883. Le site se développe entre 1912 et 1920 (constructions) et 1937-39 (acquisition des Ets. Prudhon). Spécialisée dans la construction de manomètres, matériels de meunerie et agricoles, l'usine s'oriente après 1885 vers la construction de matériel pour l'industrie locale : mine (treuils...), céramique (presses...), verreries (moules), machines à vapeur... Après 1912, date de la transformation des établissements en société anonyme, les ateliers Aillot développent la sous-traitance pour les Etablissements Schneider du Creusot et créent une entreprise de travaux publics (siège à Bar-le-Duc) spécialisée dans le cylindrage des routes, utilisant les rouleaux compresseurs produits par les ateliers dès 1897. Après 1945 la société abandonne progressivement la construction de matériel minier et routier au profit de matériels spécialisés et de la sous-traitance. En 1922 Claude Laupêtre, gendre de J.-B. Aillot, prend la direction de la société, puis son fils Jean en 1936, et enfin Pierre Laupêtre jusqu'en 1993, date d'arrêt de l'activité. Le site, racheté par la commune, doit être en partie occupé par une antenne des Archives. départementales en 2000. Initialement l'usine était dotée d'une machine à vapeur, remplacée ensuite par l'énergie électrique. Les ateliers employaient soixante-cinq ouvriers plus une cinquantaine d'apprentis en 1915, une centaine d'ouvriers en 1920, soixante-sept en 1935, soixante personnes dans les années 1980, vingt à la fermeture.
Calcaire ; brique ; moellon sans chaîne en pierre de taille ; pan de fer ; enduit
Tuile mécanique ; ciment amiante en couverture
Étage de soubassement ; en rez-de-chaussée
Charpente métallique apparente
Toit à longs pans ; croupe
Énergie thermique ; produite sur place ; énergie électrique ; achetée
Les bâtiments des années 1883-1912 sont en moellon de calcaire enduit, couverts de toits à longs pans en tuile mécanique, à croupes (sauf atelier de montage et bâtiments des années 1900-12) . Ils sont en rez-de-chaussée, à l'exception de l'ancien logement du directeur, doté d'un étage de soubassement. L'atelier d'ajustage est percé de lucarnes en façade. Les toits à longs pans de l'atelier de montage des années 1900-1912 ont une toiture en ciment amiante reposant sur une charpente métallique apparente. La chaudronnerie acquise en 1937-39 est à pans de fer et remplissage en brique, couverte de toits à longs pans en tuile mécanique. La cheminée d'usine en brique est ornée d'un couronnement en fonte.
Établissement industriel désaffecté
Propriété de la commune
1996
© Région Bourgogne - Inventaire général
1999
Morel Christian ; Pillet Frédéric
Dossier individuel
Patrimoine industriel
Conseil régional de Bourgogne - Service Patrimoine et Inventaire 17, bd de la Trémouille BP 23502 - 21035 Dijon cedex - 03.80.44.40.55