Ensemble d'industrie céramique
Grande Tuilerie de Bourgogne
Usine de construction mécanique ; entrepôt commercial
Ensemble d'industrie céramique de la Grande Tuilerie de Bourgogne, actuellement usine de construction mécanique et entrepôt commercial
Bourgogne-Franche-Comté ; Saône-et-Loire (71) ; Montchanin ; rue Lamartine
Anciennement région de : Bourgogne
Saône-et-Loire
Montchanin
Lamartine (rue)
1996 à 63 ; 148 ; 191 ; 222 ; 363
En ville
Fonderie ; atelier de fabrication
2e quart 20e siècle
1927 ; 1940
Daté par source
Créé en 1858 sous la raison sociale Georges et Cie, cet ensemble d'industrie céramique prend son essor après son rachat en 1863 par la société Charles Avril et Cie, alors propriétaire des houillères de Montchanin. En 1869 Charles Avril abandonne l'activité minière aux Etablissements Schneider du Creusot et se focalise sur le développement de l'usine céramique. Vendue en 1878, elle devient la Société Anonyme de la Grande Tuilerie de Bourgogne à Montchanin-les-Mines. La tuilerie a tenu une place importante au plan national : elle fabrique en 1862 1, 2 million de tuiles mécanique, 5 millions en 1864, 12 à 14 millions en 1910. En 1938 la société fusionne avec celle de Chagny (71) , date marquant le déclin progressive de l'usine montchaninoise. Fermée en 1969, la grande majorité des bâtiments d'exploitation sont détruits en 1978, à l'exception de l'ancien atelier des réfractaires datant de 1927 (bâtiment désaffecté, propriété de la commune) , l'atelier des creusets, dont la destruction est programmée, et l'ancienne fonderie (1927) aujourd'hui atelier de construction mécanique Brochot dont il ne reste plus qu'une infime partie de la structure métallique porteuse. Cette fonderie fut le siège des Forges et Ateliers de la Foulerie de 1940 à 1951, société ardennaise qui édifia un atelier de mécanique transformé après 1951 en atelier d'entretien des véhicules de la tuilerie, et aujourd'hui entrepôt commercial. Entre 1869 et 1921 divers logements pour le personnel sont construits par la tuilerie, cédés après la fermeture de 1969. L'usine est secouée par deux grandes grèves, en 1899-1900 et 1936. Effectifs : 200 ouvriers en 1865 ; 500 en 1880 ; 330 en 1890 ; 600 en 1901.
Brique ; brique creuse ; pan de fer ; enduit
Tuile mécanique
Sous-sol ; rez-de-chaussée
Charpente métallique apparente
Toit à longs pans
L'atelier de fabrication des produits réfractaires, désaffecté, est doté à l'origine d'un étage carré et d'un étage de comble. La structure de ce bâtiment est à pan de fer, remplissage en brique creuse. Il est couvert d'un toit à longs pans en tuile mécanique. L'atelier des creusets est en brique enduite, et couvert d'un toit à longs pans en tuile mécanique. Il est en rez-de-chaussée, à l'exception de la partie formant l'angle, dotée d'un sous-sol. La façade d'angle est ornée d'appliques (appellation du catalogue de la tuilerie, applique n°217) et de clefs d'arc en céramique. L'ancien atelier de mécanique de 1940, formé de deux travées, est construit en pan de fer avec remplissage en brique creuse. Il est couvert de toits à longs pans en tuiles mécanique. Les charpentes métallique sont apparentes.
Propriété privée,propriété de la commune
1999
© Inventaire général ; © Communauté urbaine Le Creusot - Montceau-les-Mines
1999
Pillet Frédéric
Dossier avec sous-dossier
Patrimoine industriel
Conseil régional de Bourgogne - Service Patrimoine et Inventaire 17, bd de la Trémouille BP 23502 - 21035 Dijon cedex - 03.80.44.40.55